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Face à ce qu’elle qualifie de « situation alarmante », LFI lance une offensive politique en plaçant l’école au cœur de son projet municipal. Au programme : cantine gratuite, effectifs réduits, cours non genrés et égalité d’accès pour tous les enfants.

À l’occasion de la rentrée scolaire, La France insoumise (LFI) a souhaité revenir sur les propositions que le mouvement politique entend mettre en œuvre en cas de victoire aux élections municipales.

Une occasion saisie par LFI pour dresser un bilan qualifié d’ »accablant » des politiques éducatives menées par le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, ainsi que par le président Emmanuel Macron.

« Nous lançons une campagne intitulée L’école pour tous, afin de rendre l’école véritablement accessible à toutes et tous à Toulouse », a indiqué le député François Piquemal.

Parmi les propositions avancées, LFI évoque notamment la gratuité de la cantine, une ATSEM dans chaque classe, des écoles limitées à 12 classes et des effectifs plafonnés à 19 élèves. Le mouvement s’engage aussi à rénover l’ensemble des écoles d’ici la fin d’un premier mandat municipal.

« Un choix budgétaire et politique »

Concernant les fournitures scolaires, la gratuité serait instaurée en priorité pour les familles les plus précaires, puis progressivement élargie à un public plus large. « C’est un choix budgétaire et politique, déjà mis en œuvre dans d’autres villes comme Bordeaux », précise François Piquemal.

Si ces mesures dessinent des conditions idéales pour le personnel éducatif, les détails financiers de ces engagements ne seront précisés qu’à la fin de l’année.

Des cours d’écoles non genrées

D’autres propositions ont été évoquées, comme la mise en place d’un grand plan de végétalisation des écoles, la création d’équipes volantes pour pallier les absences, et une meilleure reconnaissance du rôle des accompagnants d’élèves en situation de handicap.

La possibilité de cours d’école non genrées sera également étudiée, avec l’intervention d’associations et de spécialistes. « L’objectif est de rééquilibrer l’usage de l’espace dans la cour, souvent accaparé par les garçons », indique Amèle Lakhouache, responsable de formation.