Le 12 juillet dernier, la directrice générale de la Biennale de Lyon (qui regroupe la Biennale de la danse et celle d’art contemporain), Sabine Longin, annonçait une démission surprise, un peu plus d’un an après son entrée en fonction et à quelques semaines de la manifestation qui débute ce 6 septembre. Le site Rue89 Lyon a révélé ce qui pourrait être les dessous de ce départ précipité.
Selon l’enquête de nos confrères , Sabine Longin « été mise à pied début juillet, avant sa démission. Elle aurait ensuite reçu une lettre recommandée le 8 juillet, pour un entretien préalable à un licenciement ». Ils indiquent aussi qu’une « alerte de la médecine du travail après des témoignages de salariés visant le management » avait eu lieu de la part « d’une dizaine de salariés ».
Une « dégradation des conditions de travail »
Les signalements « concerneraient des “comportements inappropriés”, une “attitude humiliante”, des “pressions” instaurant “un climat anxiogène” et une dégradation des conditions de travail au sein de l’équipe ». Citée par Rue 89Lyon, Sabine Longin « conteste fermement les éléments qui ont prévalu à la fin de son préavis ».
Contactée par nos soins, la Biennale de Lyon nous a indiqué que « pour des raisons de confidentialité, Laurent Bayle (président de la Biennale) ne peut pas commenter une procédure en cours ».
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