Pour Boris Targe, nouveau directeur du Crous Grenoble-Alpes qui a pris ses fonctions début juillet, c’est un retour aux sources. Après avoir parcouru la France au gré de ses affectations professionnelles en tant qu’administrateur pour le ministère de la Justice et pour le Conseil départemental de la Haute-Marne, ce Grenoblois de naissance retrouve un territoire « cher à son cœur » et le domaine universitaire où il a fait ses études. La réception de la résidence Joséphine-Baker (voir encadré), mardi 26 août, était pour lui l’occasion de se présenter.
La nouvelle résidence Joséphine-Baker sur le campus de Saint-Martin-d’Hères. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Et Boris Targe prévient : pas question de fixer des priorités avant d’avoir visité les différentes structures du Crous Grenoble-Alpes. Lesquelles, à l’instar de l’académie de Grenoble, s’étendent sur cinq départements : l’Isère, mais aussi la Savoie, la Haute-Savoie, la Drôme et l’Ardèche.
« On a 52 résidences et 43 restaurants universitaires. Je me donne trois mois pour faire le tour des structures et le tour des partenaires et, à la fin, je serai amené à définir des priorités. C’est en lien avec ceux qui font réellement vivre le Crous, c’est-à-dire les personnels, que je les définirai », indique-t-il.
Si le Crous Grenoble-Alpes couvre cinq départements, le domaine universitaire de Saint-Martin-d’Hères reste « le poumon de l’académie », souligne Boris Targe. Ainsi, sur les 8 000 places d’hébergement proposées par le Crous, plus de 6 500 se situent sur Grenoble et plus de 4 000 sur le campus.