C’est fait. La Commission européenne vient d’approuver, mercredi 3 septembre, l’accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur, rapporte BFM TV. Une première étape, car désormais ce sont les 27 pays membres de l’Union européenne qui doivent valider le texte pour qu’il entre en vigueur.
Pour tenter de convaincre la France, Bruxelles a promis des garanties « robustes » aux agriculteurs. Jusqu’ici, Paris ne souhaitait pas de cet accord. Pour tenter de rassurer le gouvernement français, la Commission promet dorénavant de compléter l’accord par un « acte juridique » renforçant les mesures de sauvegarde pour « les produits européens sensibles ».
L’exécutif européen s’engage à intervenir en cas d’impact négatif des importations sur certaines filières, comme le bœuf, la volaille, le sucre et l’éthanol.
Ursula Von der Leyen affirme avoir « écouté » les agriculteurs
La présidente de la Commission affirme, dans une publication sur X, avoir « écouté attentivement » agriculteurs et États membres. « Nous avons mis en place des garanties encore plus solides, juridiquement contraignantes, pour les rassurer », a-t-elle souligné sur le réseau social X.
The agreements with Mercosur & Mexico are milestones.
Europe doubles down on diversification.
It means new partnerships, with fresh opportunities.
EU businesses and agri-food sector will benefit from lower tariffs, reduced costs.
They will become more competitive globally.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) September 3, 2025
Des mesures immédiatement saluées à Paris. La porte-parole du gouvernement Sophie Primas s’est réjouie que l’Union européenne « ait entendu les réserves » françaises.
Bruxelles espère obtenir leur aval avant fin décembre, tant que le Brésilien Lula occupe la présidence tournante du Mercosur. Cet accord doit notamment permettre à l’Union européenne d’exporter davantage de voitures, de machines, de vins et de spiritueux en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay.