Publié le
3 sept. 2025 à 16h32
À quelques jours de leur ouverture officielle, prévue le 19 septembre à 20h, les Halles védasiennes se dévoilent. « Nous avons pu livrer, après un peu plus d’un an de travaux, le sous-sol, ainsi que le rez-de-chaussé et le premier étage » explique Mathieu Massot, directeur général du groupe FDI qui a pris en charge le chantier de ces halles.
Grégory Jullien, responsable de ce nouveau lieu pour le compte du groupe Romagnoli, précise que ces deux étages accueilleront les 22 étaliers. « Ce sont des halles marchandes et gourmandes où les gens pourront faire leur course ou venir manger », ajoute celui qui s’occupe également des Halles 610 ouvertes à Jacou depuis 2020. À Saint-Jean-de-Védas, le groupe Romagnoli a reproduit la martingale de ces premières halles jacoumardes et corrigé certains défauts : « ici, nous avons 273 places de parking en sous-sol, ce qui n’est pas le cas aux Halles 610 », explique Grégory Jullien.
Même si le fonctionnement de ces halles reposent sur la même philosophie que celles de Jacou, le projet diffère sur de nombreux points : « nous sommes ici en cœur de ville, à quelques mètres d’un arrêt de tramway, à côté du futur marché de la ville », lance Grégory Jullien, en faisant référence au déménagement du marché sur la nouvelle place des halles dès le mois de novembre.
De gauche à droite : Levent Demiroz (FDI Promotion), Aurélie Montroussier (SA3M), Grégory Julien et Bernard Romagnoli (Groupe Romagnoli), François Rio (maire de Saint-Jean-de-Védas), et Mathieu Massot (Groupe FDI). (©AB/Métropolitain)Un outil urbanistique
Cette place de 3 000 m2 confiée à l’aménageur de la Métropole (la SA3M) « fera la jonction entre l’ancien Saint-Jean-de-Védas et les nouveaux quartiers », explique Aurélie Montroussier, directrice de territoire auprès de l’opérateur de la Métropole. François Rio, maire de Saint-Jean-de-Védas, lui emboite le pas : « Le projet de halles remonte à la campagne des municipales. Je proposais de créer un lieu public qui fasse le lien entre le vieux et le nouveau Saint-Jean. Notre ville, même si elle s’est développée, reste un village. Il faut que les gens communiquent, et ce lieu va permettre ces connexions. Et cela n’a rien coûté aux contribuables car c’est un projet privé, même s’il a été pensé comme un lieu public ».
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Le groupe Romagnoli a d’ailleurs « travailler main dans la main » avec le maire et ses équipes, selon le responsable des Halles, pour concevoir un espace qui réponde à ces exigences : « nous avons même installé des écrans dans les Halles pour diffuser des vidéos sur nos commerçants mais aussi des informations communales, métropolitaines ou associatives », afin que ce lieu soit aussi un endroit où l’on reste connecté avec la vie de la ville.
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Pour encore mieux jouer ce rôle de vecteur, les halles ont été imaginées comme un lieu de transparence : deux immenses puits de lumière traversent les halles et offrent des vues sur tous les étals. « C’est à l’image du lieu de vie que nous voulions créé. Tout le monde se voit, travaille ensemble », commente Grégory Jullien.
Des halles en toute transparence… (©AB/Métropolitain)Quels commerces ?
Mais alors, ces commerçants qui sont-ils ? Même si l’intégralité des 22 étaliers présents sera annoncée le 19 septembre, on en sait déjà un peu plus sur les enseignes qui seront présentes aux halles : « il y aura 16 étals au rez-de-chaussée et 1 bar central. À l’étage, il y aura un bar central, le « Las Védas », et le reste des commerces », explique Grégory Jullien.
La sélection des commerces a été stricte : « nous avons reçu plus de 230 demandes », s’étonne encore le responsable des Halles védasiennes. « Nous avons sélectionné les étaliers en fonction de plusieurs critères : la personnalité et l’énergie des commerçants et le sourcing de leurs produits car nous voulions prioriser des productions issues des circuits courts », ajoute Grégory Jullien.
Un autre principe a régi l’organisation des ces étals, celui des trois tiers : 30% de commerçants védasiens, 30% de commerçants provenant des Halles 610 et 30% de « nouveaux arrivants » comme Nicolas Casano, un Frontignanais qui débarque dans la Métropole de Montpellier avec ses tapas de la mer.
En plus de ce dernier, on pourra retrouver dès le 19 septembre les cousins Malta et leur Palazzo Pizza, la cuisine libanaise de SAJ, la boucherie-fromagerie La table du boucher, les croque-monsieur gastronomiques de Jean le Croquant, les recettes de grand-mère de Mamie Lasagnes, les cordons bleus revisités du Védasien Gauthier Cabiron chez Cordon Gourmet, ou encore Burger et Blanquette que les habitués des Halles 610 connaissent déjà.
Le toit des Halles védasiennes accueillera un restaurant dans le courant de l’année 2026. (©AB/Métropolitain)Succès annoncé
Ces commerces ouvriront 7 jours sur 7 de 7h30 à minuit et devraient vite trouver leur clientèle selon Grégory Jullien : « comme nous sommes au centre de Saint-Jean-de-Védas, nous avons 10 000 personnes qui peuvent venir ici à pieds pour faire leur course, consommer sur place, ou coworker en buvant un café. Sans compter les 26 000 automobilistes qui passent ici chaque jour. Et puis, avec la place et le marché qui va s’implanter ici, c’est certain, il va y avoir du passage. »
Avec ce potentiel commercial, pas étonnant qu’un projet de restaurant sur le rooftop soit à l’étude : « il y a une surface intérieur de 400m2 et 300m2 de terrasse » comptabilise François Rio. Avec sa vue sur le massif de la Gardiole et le causse d’Aumelas, le toit des Halles védasiennes a en effet de solides arguments. « Mais nous voulons qu’il y ait une cohérence et une synergie entre tous les étages de ce bâtiment, donc nous réfléchissons encore à l’exploitation », explique Grégory Jullien. Tout comme le R+2 qui devrait accueillir quant à lui des bureaux.
Ouverture des Halles védasiennes le 19 septembre 2025 à partir de 20h.
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