Depuis quelques années, les vagues de chaleur se multiplient à travers l’Europe, y compris à Paris. L’une des conséquences du réchauffement climatique, qui peut malheureusement avoir des conséquences dramatiques sur les habitants de la Ville Lumière. En témoignent les chiffres assez alarmants de cette nouvelle étude scientifique publié par The Lancet, qui mettent en avant les risques accrus de mortalité en cas de températures très élevées dans la capitale.
Un taux de mortalité défiant tous les records
Alors que la planète va de plus en plus mal, et que nous frôlons dangereusement la barre des 2° supplémentaires fixée par les accords de Paris, les températures se dérèglent de plus en plus dans les grandes villes, donnant lieu à des étés de plus en plus chauds, mais aussi à des hivers de plus en plus froids. Des températures extrêmes, mettant en danger la vie des citoyens. Pour faire un état de la situation, une étude parue dans The Lancet a étudié l’impact de ces vagues de chaleur dans plus de 850 villes européennes depuis 2000.
Bilan de la politique d’Anne Hidalgo & de David Belliard ➡️ Paris est la capitale européenne la plus mortelle en cas de canicule!
4 plans climats & des centaines d’annonces après, Paris n’a jamais été autant une fournaise aux arbres morts ou coupés, tandis que… 1/2 https://t.co/pavQTfeEqd
— Rachida Dati ن (@datirachida) August 11, 2025
Et le résultat est sans appel. Depuis un quart de siècle, Paris a connu une surmortalité de 127% en période de canicule, notamment à l’été 2003, en faisant, de loin, la ville la plus dangereuse en période estivale. À l’inverse, l’étude permet également de déterminer la ville la plus mortelle en période de grands froids, et il s’agit cette fois-ci de la capitale anglaise, Londres. Les données, recueillies auprès de sources sûres telles que la NASA et Copernicus, témoignent d’une urgence sans précédent à agir.
Des solutions à mettre en place au plus vite
Mais alors comment s’explique cette position peu enviable ? Tout simplement grâce à un urbanisme très peu adapté aux fortes chaleurs, comme peuvent l’être les villes situées plus au sud. La densité de population élevée et l’architecture haussmannienne exacerbent les températures élevées, de même que la rareté des espaces verts. Des solutions sont toutefois déjà en cours de développement par la mairie de Paris. On peut citer par exemple la multiplication des îlots de fraîcheur et autres forêts urbaines, ou encore la mise en place d’un tout nouveau Plan Pluie dévoilé cet été. Quoi qu’il en soit, on espère une inversion rapide de la tendance.
Paris, out of 854 European cities, is where the risk of dying from heat is the highest, according to a study published by The Lancet Planetary Health. pic.twitter.com/EsynlSL3ZJ
— Tariq KRIM (@tariqkrim) June 18, 2023