Ainsi, si le titre est décerné à Misano, le Japon, puis l’Indonésie, l’Australie, la Malaisie, le Portugal et Valence ne verraient pas l’enjeu majeur. Cela dit, il restera peut-être, si Bagnaia continue sa carrière en chute libre, à attribuer la deuxième place au général, la troisième aussi, ils sont quatre pour ces deux places d’honneur, Alex Marquez, Bagnaia, Bezzecchi et Acosta, ces deux derniers pilotes nous offrant des perfs assez phénoménales depuis la reprise des hostilités de la deuxième moitié de 2025. Cela dit, les statistiques nous rappellent que depuis que la totalité des GP est comptée dans le résultat final, on démarre donc avec Roberts en 1978, 26 des 47 championnats se sont terminés à la dernière course. Ce qui est presque étonnant ! Trois ans avant le premier titre de Roberts, on est encore dans l’ère Agostini, qui offre d’ailleurs son premier titre en 500 à Yamaha. C’est justement Ago qui est le recordman des fins de championnats précoces. En 1969 il est titré au Sachsenring, septième des douze GP de la saison. Soit après 58% du total des GP. En 1972, à Spa, rebelote, au huitième GP sur treize. Après 61% de la totalité des GP. Si Marquez est titré dès Misano, on sera à 72% de la totalité des GP de l’année. Ici c’est évidemment le plus petit coefficient qui gagne et Ago est vraiment intouchable. Et si l’on cherche la petite bête, le pourcentage de réussite sur une saison, certes Marquez en est à 10 victoires sur 14 GP, dont sept d’affilée, en 2014 d’ailleurs, il gagné treize GP, il ne s’est pas encore battu lui-même… il est aussi déjà vaincu et de loin par Ago qui, entre 1968 et 1970, participe à 54 Grands Prix 500 et 350cc et les remporte tous. En 1968/69, il décroche 20 victoires en GP 500cc consécutives ! Cours Marquez, le vieux monde est derrière toi ! (Toute ressemblance avec un slogan connu est voulue).