Cardi B est vue au tribunal à Los Angeles. (Californie, le 27 août 2025.)
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À la cour de Los Angeles, la rappeuse a provoqué un véritable feu médiatique, autant par la succession de ses looks et de ses perruques que par le verdict de son jugement.

Un défilé à la barre. En 2018, une vigile a accusé Cardi B de l’avoir griffée au visage avec un ongle de 7,5 cm et de lui avoir craché dessus, dans le cabinet d’un obstétricien. Elle a réclamé 24 millions de dollars, soit environ 20,4 millions d’euros, de dédommagements à la rappeuse. La star a toujours nié ces faits et expliqué que la plaignante avait violé son intimité en la suivant et en la filmant sans son consentement lors de son rendez-vous chez le gynécologue, alors que sa grossesse n’avait pas encore été rendue publique. Elle a assuré ne jamais l’avoir touchée. La justice lui a donné raison, ce mardi 2 septembre 2025, en l’acquittant. Si ce procès a été largement suivi, c’est autant pour la célébrité de l’accusée et son issue judiciaire que pour le défilé de silhouettes et de perruques qui a rythmé chacune des apparitions de Cardi B devant le tribunal.

Tendance courtcore

Après les procès ultramédiatisés de Johnny Depp et Amber Heard, de P. Diddy ou encore de Kim Kardashian récemment, celui de la chanteuse s’est imposé comme un nouvel exemple du phénomène courtcore, soit, l’art de soigner son apparence lors d’une convocation au tribunal. Ses arrivées ont été toutes plus travaillées les unes que les autres, allant d’une perruque blond platine à une longue chevelure brune impeccablement coiffée, avant d’opter pour une coupe courte. Côté tenues, le 26 août, l’artiste est apparue en tailleur en tweed gris signé Giambattista Valli, issu de la collection automne 2025, estimé à près de 6 000 euros. Son costume a été complété par des bottes beiges pointues et un sac coloré signé Louis Vuitton.

Cardi B arrive au tribunal. (Californie, le 26 août 2025.)
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Le lendemain, elle s’est présentée en tailleur blanc, veste ajustée et pantalon droit, évoquant une allure de femme d’affaires. Enfin, pour le jour du verdict, elle a choisi un ensemble à pois rehaussé d’un imposant motif rose et de froufrous sur le buste, encore un look à l’image du caractère théâtrale qu’a pris l’affaire.

Cardi B est vue en à Alhambra. (Californie, le 2 septembre 2025.)
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«Cardi B est si peu sérieuse»

Au‑delà du verdict, les audiences de la rappeuse à Los Angeles ont nourri un flot de réactions en ligne. Impeccablement mise en beauté à chaque comparution, la célébrité a aussi fait parler ses mimiques, largement reprises sur TikTok, X et Instagram. Les internautes ont multiplié détournements, classements ironiques des «5 meilleurs moments du procès», mèmes sur ses expressions ou encore formats inspirés des tendances du moment, du type « POV : quand ton client te demande un Zoom à 8 heures du matin ».

Désormais acquittée et libérée de toute obligation envers l’agente de sécurité, l’icône new-yorkaise espère ne pas avoir à revivre une telle expérience. «La prochaine personne qui essaiera d’intenter un procès frivole contre moi, je vais contre-attaquer et je vais vous faire payer. Parce que ce n’est pas acceptable», a-t-elle prévenu à la sortie du tribunal. Désormais, la star se fait attendre sur un autre terrain, celui de la musique, aucun concert n’étant annoncé pour l’heure.