L’accord entre l’Union européenne et le groupe de pays sud-américain emmené par le Brésil et l’Argentine devrait permettre de faire bondir les exportations de véhicules, de machines et de produits pharmaceutiques alors que les États-Unis et la Chine érigent des barrières
L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le marché commun du Sud, le Mercosur, – qui regroupe l’Argentine, le Paraguay, L’Uruguay, la Bolivie et le Brésil –, approuvé ce mercredi par la Commission européenne, fait grincer bien des dents. Surtout en France, le pays et ses agriculteurs s’étant érigé en premier opposant au projet, craignant notamment que cette ouverture menace plusieurs filières comme le bœuf, la volaille, le sucre ou encore l’éthanol. Mais au milieu de cette fronde, des voix tricolores discordantes se sont élevées. Au premier rang desquelles, celles des grandes organisations patronales qui n’ont jamais caché leur soutien à ce nouvel accord de libre-échange.
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En juillet dernier, le président du Medef, Patrick Martin, redisait ainsi son fervent soutien au texte – de concert avec son homologue brésilien, Ricardo Alban -, dans une tribune publiée dans Les Échos. S’inquiétant de « l’incertitude géopolitique, la montée du protectionnisme et les atteintes au multilatéralisme…
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