Depuis vingt ans, l’école de musique privée Fortissimo forme des musiciens de tous âges, du piano au théâtre, en passant par la batterie, la guitare ou le chant. Son directeur et fondateur, Jean-​Christophe Louc, épaulé par sa femme et Audrey Pastrorino, respon­sable événe­mentiel, défend une pédagogie vivante où la pratique collective et la scène tiennent une place centrale.

Le bâtiment blanc aux volets bleus niché sur l’avenue de Nice résonne chaque soir d’accords de piano, de grattage de guitare et de roule­ments de batterie. 

Ici, pas d’ambiance austère de conser­va­toire . « On veut que la musique reste un plaisir, pas une contrainte » résume Jean-​Christophe Louc, directeur et fondateur de l’école.

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L’aventure démarre en 2005, dans une salle municipale du centre de Cagnes-​sur-​Mer. « On avait à peine une cinquan­taine d’élèves à l’époque » se souvient-​il. La notoriété de l’école grandit rapidement, au point qu’en 2014, elle déménage dans ses locaux actuels  : un espace atypique doté de plusieurs salles d’enseignement… et surtout d’un écrin pour les spectacles.

Ouverte aux plus jeunes… mais pas que 

Aujourd’hui, Fortissimo accueille plus de 200 adhérents chaque année, répartis à parts presque égales entre enfants et adultes. 

Design sans titre 2[© Transmis à Nice-Presse]

« La majorité sont Cagnois, mais nous avons aussi beaucoup de Laurentins, de Niçois et même quelques Antibois » détaille Audrey Pastrorino, respon­sable de l’événementiel. Du lundi au samedi, les cours s’enchaînent jusqu’à 22 heures : piano, guitare, batterie, chant, éveil musical, mais aussi théâtre et bientôt un atelier d’improvisation.

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Véritable parti­cu­larité, la salle de spectacle de 80 places permet de multi­plier les concerts tout au long de l’année. « Faire monter les élèves sur scène très tôt, c’est essentiel » insiste Jean-​Christophe Louc. « Même débutants, ils apprennent à écouter les autres, à jouer ensemble et à surmonter le trac. »

Cette approche collective se retrouve dans les cours eux-​mêmes : ici, la plupart des appren­tis­sages se font en petits groupes, et non en cours indivi­duels. « C’est plus motivant, plus vivant. On se sent soutenu, on progresse ensemble et souvent, des amitiés naissent » ajoute le directeur.

Pédagogie innovante 

Fini le solfège rébar­batif . « On utilise la théorie, mais direc­tement appliquée à l’instrument, comme si l’on faisait le code et la conduite en même temps » sourit Jean-​Christophe Louc. Résultat  : des adultes qui osent se lancer, parfois à 50 ou 60  ans, et même un recordman de 94  ans, débutant la guitare.

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La petite insti­tution attire un public varié, des débutants complets, des amateurs cherchant à perfec­tionner un style précis, ou encore des passionnés de scène, grâce à l’atelier rock.

Lui-​même musicien profes­sionnel, formé au conser­va­toire de Nice, Jean-​Christophe Louc voit dans la pédagogie une vocation . « J’aime accom­pagner un élève de ses premières notes jusqu’à un concert en public. C’est un parcours qui donne confiance et qui crée une véritable relation humaine. »