Un carnaval subversif et joyeux dans les rues de Rouen
Avis à toutes celles et ceux qui adorent se déguiser, danser, rire et secouer un peu les codes : le Carnaval da Rouen fait son grand retour le dimanche 29 mars 2026 ! Et pas n’importe quel carnaval… Ici, on ne parle pas d’un simple défilé de confettis et de clowns gonflables, mais d’un carnaval subversif, féministe, joyeux et artistique où petits et grands sont invités à se lâcher.
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Parce que oui, Rouen a une histoire bien déjantée avec le carnaval : du XIVe au XVIIe siècle, la ville vibrait chaque année grâce à la Confrérie des Conards (rien que le nom donne le ton 😏). Aujourd’hui, les assos locales et collectifs d’habitants reprennent le flambeau et nous invitent à réinventer cette tradition à la sauce 2026.
Carnavale toi !
La grande question : comment faire la fête sans reproduire les vieux clichés patriarcaux ? Ici, place à l’humour, à la liberté et au respect. Pas de sexisme, pas d’appropriation culturelle, pas de rôles genrés imposés. Juste l’envie de créer des masques déjantés et politiques, de défiler ensemble et de s’offrir une farandole régénératrice (oui oui, on adore ce mot).
Les Reines Pédauques mènent la danse, avec un ton rabelaisien, décalé et surtout totalement libérateur. Bref, une ambiance où tu peux être qui tu veux… ou qui tu n’as jamais osé être.
Un clin d’œil à l’histoire
Si on remonte un peu plus loin, on se rend compte que le carnaval n’a jamais été une fête “sage”. Exemple : en 1580, la ville de Romans (dans la Drôme) a connu un carnaval de quinze jours où les habitants se sont déguisés, défiés et affrontés… jusqu’à finir dans une véritable bataille de rue. Ambiance Game of Thrones version Renaissance.
Cette tradition carnavalesque a toujours eu un côté explosif : un mélange de culture populaire, de provocation et de fête, parfois contre le pouvoir, parfois contre les notables. Aujourd’hui, on garde le côté festif et impertinent, mais on laisse les couteaux au placard, promis.
Tradition + modernité : la recette rouennaise
Pour cette édition 2026, l’organisation veut accentuer le côté traditionnel, tout en gardant l’esprit contemporain : de la musique, des costumes, des masques, des collectifs d’artistes… et surtout une bonne dose de liberté. Parce qu’au fond, le carnaval, c’est ça : un moment où la ville entière se déguise, s’inverse, se réinvente.