Les Pays-Bas, l’Angleterre, l’Italie, la Croatie ou la Belgique, les autres nations européennes habituées des phases finales de la Coupe du monde, ont déjà entamé leurs qualifications, quand ailleurs la phase de qualification est presque terminée dans le monde (zone Afrique, Amérique du Sud, Asie, Concacaf et zone Océanie).

En Europe, la Roja du prodige barcelonais Lamine Yamal débute jeudi (19h45) en Bulgarie, puis en Turquie, avec le regard déjà tourné au-delà de l’Atlantique où les Espagnols tenteront de décrocher une deuxième étoile après leur titre de 2010.

Les hommes de Luis de la Fuente veulent imiter leurs aînés Xavi et Andrés Iniesta, en réalisant le doublé Euro-Coupe du monde (en 2008 et 2010) et le chemin vers le continent américain ne semble pas si compliqué avec un groupe E (Géorgie, Bulgarie, Turquie) largement à leur portée. D’autant que le capitaine du Real Madrid Dani Carvajal et le Ballon d’Or Rodri réintègrent un groupe des jeunes — Yamal, Nico Williams ou Pedri — après de longs mois d’absence pour blessures.

Le sélectionneur espagnol a promis que son équipe allait « travailler dur dans les prochains mois » pour se sentir « capable de lutter pour gagner une Coupe du monde » car la concurrence, entre l’Argentine, championne du monde en titre, ou la France, vice-championne et revancharde, s’annonce rude l’été prochain aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, les trois pays organisateurs.

Jeudi encore (19h45), l’Allemagne emmenée par le milieu offensif de Liverpool Florian Wirtz mais privée de son autre pépite Jamal Musiala — victime d’une fracture du péroné — commence avec la Slovaquie dans un groupe A composé de l’Irlande du Nord et du Luxembourg. Reversés également dans un groupe à leur portée, les joueurs de Julian Nagelsmann devraient valider facilement leur ticket pour la Coupe du monde qu’ils ont remporté à quatre reprises.

Deschamps n’oublie pas France-Bulgarie

Vendredi, le Portugal – vainqueur de la Ligue des nations en mai dernier – débute en rencontrant l’Arménie (Groupe F 17h00).

Pour les Bleus de Didier Deschamps qui entame sa dernière campagne avec l’équipe de France, le premier match de qualification a aussi lieu vendredi (Groupe D – 19H45) contre l’Ukraine à Wrocław, au sud-ouest de la Pologne.

Au Parc des princes mardi prochain, ils affronteront l’Islande avant de retrouver l’Azerbaïdjan le 10 octobre lors de la 7e journée. Pour ces deux matches, Ousmane Dembélé est incertain en raison d’une gêne à la cuisse, alors que William Saliba et Rayan Cherki ont déclaré forfait

«J’ai la même envie et la même détermination. J’ai l’objectif qu’on se qualifie. Ce n’est pas acquis», a commenté à l’annonce de sa liste le sélectionneur français, dont c’est la 14e saison à la tête des Tricolores.

«Si pour beaucoup, c’est une formalité, j’ai payé suffisamment cher dans ma première vie pour savoir qu’il ne faut pas déjà s’y voir si on veut aller aux États-Unis», a-t-il insisté en référence à la catastrophique non-qualification des Bleus en 1993 pour le Mondial-94 dans ce pays.

Par Le360 (avec AFP)

Le 03/09/2025 à 19h46