Thibaut Simon, Media365 : publié le mercredi 03 septembre 2025 à 20h44
Sadio Doumbia et Fabien Reboul sont engagés en quart de finale du tableau de double à l’US Open. Les deux Français et leur humour abordent cette première avec légèreté et n’hésitent pas à se faire remarquer.
Ils ont 29 et 34 ans, ils sont originaires de Toulouse et disputent ce mercredi le premier quart de finale de leur carrière en Grand Chelem. Le duo fantasque, mais tête de série 15 de cet US Open, est bien français. Fabien Reboul et Sadio Doumbia jouent la paire américaine Cash-Tracy pour une place dans le dernier carré du tableau de double. Mais sur les courts de Flushing Meadows, la personnalité et le style des deux Français suscitent la curiosité du public new-yorkais. Finaliste malheureux au Masters 1000 de Rome, la paire avait remporté une semaine plus tard le tournoi de Genève. Doumbia et Reboul n’ont pas l’intention de s’arrêter là.
Des retrouvailles à l’US Open
A New-York, les deux compères se retrouvent. Il y a quelques semaines, Fabien Reboul était de retour dans la ville rose pour soigner une blessure à l’ischio-jambier. Dans le même temps, Sadio Doumbia continuait sur le circuit avec peu de réussite. Une seule victoire en huit rencontres avec des partenaires différents en double. De quoi faire sourire Reboul. « Je me suis ressourcé en famille et ça m’a fait rire de voir Sadio avec d’autres partenaires. Il a bien progressé », chambrait Reboul. Mais à Flushing Meadows, les deux Français ont retrouvé l’envie d’aller vers l’avant, chacun dans leur personnalité. Pour Doumbia, le tennis a failli s’arrêter à 23 ans. Depuis, c’est le col relevé à la Cantona qu’il dispute ses doubles sur le sol américain. Un style qui pourrait valoir un titre au duo. « Tout le monde me chambre en me disant que j’ai un look de gamin de 18 ans alors que j’en ai 34 ! Je me trouve beau gosse. La tenue Asics, elle est incroyable. De toute façon, le projet est très simple: être l’équipe la plus stylée du circuit. Je pense qu’on peut gagner l’award des plus beaux gosses du circuit », s’explique Doumbia.
A ses côtés, c’est le « gueulard » Reboul qui tente de remotiver les troupes dans les moments importants. « Sadio est un peu plus calme. Dans les moments clés, je m’exprime, j’extériorise en criant. C’est moins classique. Certains vont dire que je suis un gueulard. Mais ça me permet de respirer. On ne peut pas plaire à tout le monde », ajoute le plus jeune des deux Toulousains. Une chose est sûre, les Toulousains auront à coeur de jouer les trouble-fête dans leur partie de tableau et pourquoi pas s’offrir le plus beau titre de leur carrière.