Publié le
19 avr. 2025 à 12h02
La semaine, Philippe, 45 ans, est directeur commercial et multiplie les déplacements. Comme d’autres habitants, il vit à Nancy mais travaille pour une entreprise basée en région parisienne.
Malgré ces semaines bien chargées, Philippe prend le temps d’assouvir sa passion pour la musique et mixe dans des établissements du centre-ville de Nancy plusieurs fois par mois.
La musique pour décompresser de la semaine de travail
Philippe avait 15 ans la première fois qu’il a touché à des platines et depuis la passion ne l’a jamais quitté : « J’ai commencé avec un ami du lycée, Dom Luko [son nom de DJ, NDLR]. Durant nos études, on a organisé des soirées nommées Don’t worry, be funky, on a joué au festival Solidays ou encore lors de soirées internes du groupe M6. »
Avec son métier prenant, il trouve toujours le temps de mixer. Plusieurs fois par mois, il fait danser les clients de deux établissements nancéiens bien connus : Louis XV et Bagatelle. « J’ai toujours eu ce rythme-là. Ça me permet de couper vis-à-vis de mon travail. C’est un vrai exutoire », explique Philippe.
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« Toute la semaine, j’ai toujours de la musique avec moi »
S’il a une réelle expérience, Philippe se considère davantage comme « un amateur de musique qui aime la faire partager » qu’un DJ : « Je suis là pour faire plaisir aux gens. J’aime bien essayer de les satisfaire. Ça ne me dérange pas quand quelqu’un vient me demander si je peux jouer un son de tel artiste, j’aime plutôt ça. »
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Cette passion l’accompagne au quotidien. « Avec mon métier, je suis souvent en voiture ou en train car je me déplace beaucoup. C’est l’occasion de découvrir de nouvelles choses. Je suis à l’affût. Toute la semaine, j’ai toujours de la musique avec moi. »
Un travail qui lui permet ensuite de préparer ses passages. « Selon les bars, le moment de la soirée, on ne va pas passer les mêmes musiques. Il faut avoir un feeling pour réussir à faire monter l’ambiance. J’ai souvent un point de départ, puis j’évolue en fonction du rythme, du battement par minute », conclut-il.
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