“Dès le premier jour, j’ai appris qu’il manquait un professeur de français. J’en ai eu la boule au ventre”, témoigne Laetitia, dont l’enfant vient de rentrer en 6e. À ses côtés, Roxane Breton, est aussi très inquiète. “L’année dernière, le professeur de français de ma fille a été absent six mois et remplacé de façon sporadique. Donc des acquis ne sont pas validés, des notions n’ont pas été vues… C’est un handicap pour les élèves et pour la suite de leur scolarité. Si on ne dit rien et si on ne se fait pas entendre, ce sont des lacunes qui ne seront pas comblées et des manques qui vont s’agrandir”, s’inquiète la mère de famille, dont la fille vient de rentrer en 4e. “L’objectif, c’est d’alerter et de montrer qu’on est vigilants et qu’on ne joue pas avec l’avenir de nos enfants.”