Le poste de directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), vacant depuis le 24 juillet 2025, a été (rapidement) pourvu par la nomination d’Anne-Solène Rolland (43 ans). Désignée conjointement par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et  le ministère de la Culture, elle a pris ses fonctions le 1er septembre 2025.

Ancienne élève de l’École normale supérieure, où elle a étudié les langues et littératures germaniques, et de l’Institut national du patrimoine, elle est conservatrice du patrimoine. Sa carrière a débuté en 2007 au Musée du quai Branly comme responsable des collections textiles, avant d’y revenir en 2022 en tant que directrice du patrimoine et des collections, poste qu’elle occupait jusqu’à présent. 

Elle a exercé au ministère de la Culture, d’abord comme conseillère patrimoine au cabinet de Frédéric Mitterrand en 2010, puis comme cheffe du service des musées de France de 2019 à 2022. Entretemps, elle a été secrétaire générale du Musée national de l’histoire de l’immigration, puis de 2013 à 2019, conseillère du président-directeur du Louvre pour l’action territoriale. 

L’Institut national d’histoire de l’art (INHA), créé en 2001 et installé à Paris dans l’Hôtel de Rohan-Soubise, est un établissement public dédié à la recherche et à la valorisation de l’histoire de l’art et du patrimoine. Il accompagne chercheurs et étudiants, coordonne des programmes scientifiques nationaux et internationaux et gère l’une des plus importantes bibliothèques d’art au monde. 

Anne-Solène Rolland succède à Éric de Chassey, nommé à la tête de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En poste de 2016 à 2025, il a élargi les axes de recherche à la provenance des œuvres et aux arts extra-occidentaux. Il a enrichi la bibliothèque avec de prestigieuses acquisitions et accru sa fréquentation grâce à la salle Labrouste. Sous son mandat, l’INHA a renforcé sa diffusion numérique, multiplié les partenariats et bien installé le Festival de l’histoire de l’art à Fontainebleau.