Par
Laurent Fortin
Publié le
3 sept. 2025 à 23h24
Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné un quinquagénaire à six mois de prison avec sursis pour s’en être pris à plusieurs membres de sa famille, le soir de Noël 2024, chez sa mère à Vertou.
L’homme violent avait « bu plusieurs verres d’alcool », ce soir-là, lorsque la situation avait dégénéré. Il « dormait » lorsque sa mère l’avait « réveillé » et « engueulé » parce que « l’alarme » de la maison sonnait, a-t-il raconté à son procès, en l’absence de ses victimes. « Agressé verbalement » selon ses dires, l’homme de 59 ans s’en était donc « pris à sa mère ».
Le compagnon de sa sœur était intervenu à ce moment-là. Mais son beau-frère lui avait donné des « coups de poing » et l’avait « poussé au sol » avant d’enchaîner les violences sur son neveu, qui tentait de « séparer » les deux hommes. Celui-ci avait ainsi été « attrapé au niveau du cou » et frappé.
Je regrette tout ce que j’ai fait, j’ai complètement déliré. Je leur ai téléphoné le lendemain pour m’excuser.
Le quinquagénaire à la barre du tribunal correctionnel de Nantes
Déjà condamné pour des délits routiers
Déjà condamné pour des délits routiers, il a ainsi reconnu la matérialité des faits malgré ses « bribes de souvenirs ». Il a assuré avoir depuis quitté le domicile de sa mère, qui vit à Vertou, pour s’installer chez sa compagne à Nantes. Son avocate, Virginie Hamon, a insisté sur la « prise de conscience » de son client à propos « de son comportement ». Il n’a « plus bu une goutte d’alcool » depuis, selon elle. Ce soir de Noël était ainsi, selon elle, un épisode de « rechute » dans son « combat contre l’alcoolisme ».
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Sa compagne le décrit comme gentil et il a rappelé à sa mère qu’il est présent pour elle.
L’avocate.
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Son client s’est quand même dit « soulagé » d’avoir « quitté le logement » maternel.
Ça commençait à devenir pesant pour moi : je me suis occupé de toutes les démarches suite au décès de mon père, mes sœurs ne m’ont jamais aidé.
Le prévenu
Le tribunal correctionnel de Nantes l’a condamné à six mois de prison avec sursis simple. Sur le plan civil, il devra verser 500 € au compagnon de sa sœur et autant à son neveu.
Le procureur de la République a pour sa part requis six mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans avec une obligation de soins, ainsi qu’une amende de 300 € pour avoir donné aux enquêteurs une fausse identité, une infraction pour laquelle il a finalement été relaxé.
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