Souverain à la maison, Nîmes va devoir s’émanciper à l’extérieur. À commencer par Toulon, samedi à 18 heures dans le Var pour le compte de la 4e journée de National 2.
Polo, tee-shirt rouge, maillot du temps de la L1 avec, pour Tom, supporter, le numéro 20 dans le dos floqué Ripart. Depuis mi-août, l’effervescence des samedis soirs de victoire de Nîmes (4e) aux Antonins se prolonge, en semaine, à la Bastide. Ce mercredi matin, ils sont une petite vingtaine à assister à la séance du jour. Un peuple ‘’rouge’’ en totale communion avec ses Crocos.
Sur et hors terrain, Orinel est déjà chez lui
Lors d’une pause fraîcheur, entre deux exercices, Oualid Orinel, d’une rare gentillesse, converse même avec quelques fidèles. Le milieu venu de Martigues est déjà chez lui, sur et hors terrain, un but et trois passes décisives depuis l’entame de l’exercice. »Je suis mes stats », acquiese-t-il, dans un sourire.
Cette saison, un week-end sur deux, NO va aussi devoir oublier les (ses) Antonins. S’ils doivent en faire »une forteresse imprenable », rappelle Vincent Pires, qui a montré la voie du succès (3-0), samedi dernier face à Fréjus – Saint-Raphaël, en ouvrant le score, reste aux Nîmois à ne pas être… prenables trop facilement par l’adversaire loin du Gard.
»Là, quand on va sortir des vestiaires, ne pas se dire qu’il y aura 5 000 personnes avec nous »
»Là (à Toulon, samedi), quand on va sortir des vestiaires, il faut qu’on se dise qu’il n’y aura pas 5 000 personnes avec nous, ne manque pas de relever Pires. Il va falloir qu’on joue comme on a réussi à jouer aux Antonins, essayer d’enlever ce petit blocage qu’on a à l’extérieur, trouver notre première victoire le plus rapidement possible et garder le contact avec le wagon du top 5, 6. »
Mercredi, vingt-deux Crocos, dont le gardien Dias, qui a repris normalement mardi, ont participé à l’entraînement. Aux trois absents, Okyere (IRM ischios), Diaby (hanche) et Alberto (malade), se sont substitués Ribotta, Ichou et Lopes, de la réserve.
Faute de jeu, afficher du cœur
Lors de l’opposition de fin, le coach Mickaël Gas a brouillé les cartes en mélangeant les équipes. Mais à Toulon, quelle que soit la formation alignée, »si on n’arrive pas à poser notre jeu, il va falloir jouer avec le cœur », termine Pires.