L’accord commercial, validé par les commissaires européens, doit encore être soumis aux Etats membres de l’UE et aux eurodéputés.
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Publié le 04/09/2025 07:19
Temps de lecture : 1min
Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, le 13 janvier 2025 à sa sortie de Matignon, après une rencontre avec François Bayrou. (BERTRAND GUAY / AFP)
La Coordination rurale dénonce jeudi 4 septembre une « trahison » après la validation par les commissaires européens de l’accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur. « On se sent trahi », a cinglé la présidente de la Coordination rurale, Véronique Le Floc’h, contactée par franceinfo.
« Dès le début, au lieu de dire on ne veut pas de cet accord en l’état, il fallait dire on ne veut pas de cet accord tout court », a-t-elle souligné. « Le rouleau compresseur, il avance, et l’agriculture va se faire broyer au nom des intérêts de financiers, de grands groupes », a-t-elle poursuivi.
Emmanuel Macron avait rappelé début juillet son opposition en l’état à l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur, rappelant qu’il demandait un protocole additionnel pour protéger les agriculteurs. « On se battra (sinon) pour avoir une minorité de blocage » afin d’y faire obstacle, avait-il dit. Pour convaincre et rassurer Paris, la Commission européenne promet désormais de compléter l’accord par un « acte juridique » renforçant les mesures de sauvegarde pour « les produits européens sensibles » comme le bœuf ou la volaille.
La Commission européenne a « entendu les réserves » et « accepté » des clauses de sauvegarde pour mieux protéger l’agriculture européenne, s’est félicitée mercredi la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas.