Chaque matin, la rédaction de Libé sélectionne les actualités incontournables en France, dans le reste du monde et celles à suivre au cours de la journée.

Le Portugal a décrété ce jeudi une journée de deuil national au lendemain du déraillement d’un funiculaire emblématique de Lisbonne, qui a fait au moins 15 morts et 23 blessés. Il n’aurait apparemment pas pris le virage en bas de la rue qu’il empruntait, pour une raison qui reste encore à déterminer. La société qui gère les transports de la capitale portugaise, la Carris, a immédiatement réagi en assurant que «tous les protocoles d’entretien» avaient été effectués. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur l’accident.

L’autorité française de protection de la vie privée en ligne a frappé mercredi soir les géants américains et chinois de deux amendes colossales, dont une record, pour non-respect de la législation sur les cookies. Ces traceurs sont essentiels au secteur de la publicité en ligne et intégrés au modèle économique de nombreuses plateformes. Google est condamné à 325 millions d’euros et Shein à 150 millions d’euros. Les deux ont annoncé faire appel.

CGT-cheminots, Unsa-ferroviaire et CFDT-cheminots, majoritaires au sein de l’entreprise de transport, ont appelé mercredi soir à la grève le 18 septembre. SUD-rail, le troisième syndicat ferroviaire, n’a pas signé le communiqué commun ; il a lancé fin août un autre appel à la grève pour le 10 septembre. D’autres intersyndicales ont déjà appelé à se mobiliser le 18 septembre, notamment à la RATP ou chez les contrôleurs aériens.

Zelensky à Paris pour une réunion des soutiens européens de l’Ukraine

Des membres de la «Coalition des volontaires» seront rassemblés ce jeudi à Paris, ou par téléphone, pour tester l’engagement des Etats-Unis pour la sécurité future de l’Ukraine. La réunion est coprésidée par Emmanuel Macron à l’Elysée, en présence de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Les dirigeants s’entretiendront ensuite par téléphone à 14 heures avec Donald Trump pour lui demander des gestes concrets.

Le PS reçu par Bayrou à quatre jours du vote de confiance

Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, est reçu ce jeudi matin à Matignon. Visite de «politesse républicaine», comme le déclarait le PS la semaine dernière ou candidature en bonne et due forme à la succession du Premier ministre condamné ? Si les roses maintiennent ne pas vouloir voter la confiance, Olivier Faure a affirmé mardi être «à la disposition du chef de l’Etat pour discuter des conditions dans lesquelles nous pourrions occuper les places gouvernementales» en cas de chute de Bayrou.