Le prince Harry à la sortie de la Cour royale de justice de Londres, le 9 avril 2025.
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Alors que des documents judiciaires révèlent que le prince Harry aurait reçu des menaces de la part du groupe terroriste Al-Qaïda, ses avocats dénoncent une surveillance «inadéquate, inappropriée et inefficace» pour le protéger.
Le prince Harry, cible du terrorisme islamiste ? C’est ce qu’ont révélé des documents judiciaires rendus publics ce jeudi 17 avril. Une dizaine de jours plus tôt, le duc de Sussex assistait à une audience à huis clos à Londres, la dernière étape d’une bataille qui l’oppose depuis plusieurs années déjà au ministère de l’Intérieur britannique à propos de sa sécurité. Un compte rendu de la séance, que People a pu consulter, a révélé que «l’appelant (le prince Harry, NDLR) avait confirmé avoir demandé une certaine protection après la profération d’une menace à son encontre par Al-Qaïda».
Selon son avocate, Shaheed Fatima, l’organisation terroriste aurait appelé à «assassiner» le fils de Charles III à la suite de la dégradation de sa sécurité en 2020, lors du Megxit et de son départ aux États-Unis. Selon les propos mêmes d’Al-Qaïda, son «assassinat plairait à la communauté musulmane», a ajouté son avocate.
En 2020, le Comité exécutif pour la protection de la royauté et des personnalités publiques avait effectivement décidé que le prince bénéficierait désormais d’un degré de protection différent lorsqu’il se trouvait au Royaume-Uni, ne voyant pas de «base pour un soutien à la sécurité financé par des fonds publics». Une décision à l’encontre de l’appel du prince Harry qui demandait davantage de sécurité.
Une surveillance «inadéquate et inappropriée»
Face à ce qu’elle considère comme une «menace internationale» pour lui et sa famille, l’avocate du duc de Sussex a dénoncé une surveillance «inadéquate, inappropriée et inefficace» pour le protéger lors de ses déplacements fréquents dans son pays natal.
Un avis partagé par l’époux de Meghan Markle, qui refuse pour cette raison d’emmener ses enfants, Archie et Lilibet, au Royaume-Uni. Alors que la justice lui avait proposé une protection «sur mesure», le prince Harry a même déclaré dans ses remarques personnelles être plus en danger que sa mère, la princesse Diana, de son vivant, avec «des couches supplémentaires de racisme et d’extrémisme».