l’essentiel
Vingt-quatre heures après qu’une patrouille de police a été visée par un homme armé au Mirail, de nouveaux tirs ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi, cheminement Louis-Auriacombe. Une vingtaine de douilles ont été retrouvées sur place.
Les nuits se suivent et se ressemblent dans le Grand Mirail, à Toulouse. Après une première nuit de tirs dans la cité de Bellefontaine, où des policiers avaient été directement visés, de nouvelles détonations ont retenti vingt-quatre heures plus tard dans le même secteur. Dans la nuit de mercredi à jeudi, à 3 h 20, un équipage est envoyé cheminement Louis-Auriacombe, alerté après trois rafales entendues.
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Sur place, les agents découvrent une vingtaine de douilles de petit calibre éparpillées sur le bitume. Aucun blessé ni dégradation n’est constaté, mais plusieurs témoins indiquent avoir vu trois individus quitter les lieux précipitamment. Les fuyards, arrivés à bord d’un véhicule déclaré volé, disparaissent dans la nuit. La voiture est retrouvée peu après incendiée dans la cité de Bellefontaine. Le trajet inverse de celui effectué par l’équipe qui a fait feu la nuit dernière.
La veille, les balles faisaient trembler Bellefontaine
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Au chemin de Lestang, toujours dans le périmètre du grand Mirail, une patrouille avait été confrontée à un groupe d’hommes dont l’un, armé d’un fusil, avait braqué son canon en direction des policiers avant de prendre la fuite. Plusieurs impacts de gros calibre avaient alors été relevés sur la façade d’un immeuble et sur des véhicules stationnés.
La proximité temporelle et géographique de ces deux affaires interroge les enquêteurs. S’agit-il de coups de semonce liés à des rivalités entre groupes ? D’une démonstration de force sur fond de trafic de stupéfiants ? Toutes les hypothèses restent ouvertes.
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