Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 04 septembre 2025 à 14h10

Le pilier montpelliérain Mohamed Haouas, condamné à trois mois de prison ferme et qui portait un bracelet électronique depuis juillet, pourra l’enlever dès le 13 septembre suite à une réduction de peine.

Une réduction de peine pour Mohamed Haouas. Condamné en février dernier à trois mois de prison ferme pour conduite en état d’ébriété en décembre 2024, un nouveau dérapage pour celui qui avait déjà un casier bien rempli, le pilier montpelliérain, retrouvé et ivre et endormi au volant de sa voiture dans le quartier de La Paillade, avec un taux d’alcoolémie de 1,8g d’alcool dans le sang, devait purger sa peine avec un bracelet électronique, qu’il porte à sa cheville depuis le début du mois de juillet.

Mais L’Equipe révèle que le joueur de 31 ans a donc bénéficié d’une réduction de peine, de 20 jours, et qu’il pourra enlever son bracelet électronique dès le 13 septembre, alors qu’il était censé le porter jusqu’au 3 octobre. Avec son bracelet, il s’est entraîné sans problème, et a même participé aux deux rencontres de préparation du MHR, contre Pau (26-5) et Perpignan (34-24).

L’ancien international tricolore (16 sélections entre 2020 et 2023) aura donc encore son bracelet pour l’ouverture du championnat, samedi à 19h contre le RC Toulon au Septeo Stadium, dans le cadre de la 1ère journée de Top 14.

Il va repasser au tribunal

Il n’en a toutefois pas fini avec la justice. En juin 2023, il avait écopé de 18 mois de prison, dont 9 ferme, pour violences conjugales, et a ensuite fait appel de ce jugement. Ce qui signifie qu’il devra retourner au tribunal.

L’affaire avait fait grand bruit, car Haouas avait frappé son épouse dans un centre commercial de Montpellier, devant de nombreux témoins ainsi que les caméras de vidéosurveillance. Et ce car il l’avait surprise… en train de fumer une cigarette.

« Elle a le droit de fumer, mais le problème, c’est qu’elle m’a menti. Et je me suis dit que si elle peut mentir pour la cigarette, elle peut mentir pour autre chose », avait-il expliqué à la barre, minimisant les coups portés en parlant de « petit croche-pied » et d’une « petite gifle, comme ça. »