De gauche à droite : Joaquin Phoenix, Rooney Mara, la réalisatrice, Kaouther Ben Hania, Motaz Malhees et Clara Khoury, avec un portrait de la jeune Palestinienne Hind Rajab pour la projection du film « The Voice of Hind Rajab », lors de la 82ᵉ Mostra de Venise, le 3 septembre 2025. De gauche à droite : Joaquin Phoenix, Rooney Mara, la réalisatrice, Kaouther Ben Hania, Motaz Malhees et Clara Khoury, avec un portrait de la jeune Palestinienne Hind Rajab pour la projection du film « The Voice of Hind Rajab », lors de la 82ᵉ Mostra de Venise, le 3 septembre 2025. TIZIANA FABI/AFP

En mai 2004, un peu plus d’un an après le début de l’invasion américaine en Irak, le documentaire de Michael Moore, Fahrenheit 9/11, sur la première présidence de George W. Bush, repartait avec la Palme d’or des mains d’un jury cannois emporté par l’urgence politique du moment. The Voice of Hind Rajab de la cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania connaîtra-t-il le même sort, ce samedi 6 septembre, à la Mostra de Venise ?

Lire plus tard

Le scénario paraît plausible après la première mondiale, mercredi 3 septembre, de ce docufiction sur la mort d’une jeune enfant, après de longues heures d’appel à l’aide, dans une voiture où avaient déjà été tués son oncle, sa tante et quatre de ses cousins, lors d’une opération militaire israélienne à Gaza, le 29 janvier 2024. Accompagné d’applaudissements exceptionnellement nourris (et d’une légère huée), lors de sa présentation aux professionnels le matin, le film de Kaouther Ben Hania a reçu, en fin d’après-midi, lors de sa projection publique, une standing ovation de vingt-trois minutes. Un record tous festivals confondus. Accompagné de critiques laudatives dans la presse.

Il vous reste 69.3% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.