L’aventure « Oiseaux de bonheur » a commencé en 2023. Patrice Costa, ancien journaliste, ornithologue et président de l’institut européen d’écologie est parti du principe que pour protéger les oiseaux il fallait sensibiliser le public à leur cause.
« À l’époque, se souvient-il, j’ai proposé à Christophe Mahieu, le directeur général de L’Est Républicain, du Républicain Lorrain et de Vosges Matin d’écrire des articles sur les oiseaux de nos régions. Il a accueilli l’idée avec enthousiasme et j’ai pu compter sur le soutien du groupe EBRA pour faire connaître les oiseaux et notamment ceux qui disparaissent, victimes des activités humaines et de l’agriculture intensive. » L’ancien journaliste a pris la plume, son ami photographe animalier Claude Nardin a dégainé son appareil photo. Des pages complètes sur le peuple du ciel ont été diffusées dans tous les journaux du groupe EBRA et ces pages ont ensuite servi à monter des panneaux d’exposition qui circulent désormais dans les écoles. La belle initiative a également permis d’éditer, en 2024, un premier opus consacré à 14 espèces d’oiseaux.
Des bonnes et des mauvaises nouvelles
« Le tome II a été conçu, illustré et édité sur le même modèle que le tome I, explique Patrice Costa. Je souhaite que chaque tome fasse le portrait de 14 oiseaux, que les textes se lisent bien et qu’ils interpellent. Dans le tome II, par exemple, nous avons pris le parti d’alterner les bonnes et les mauvaises nouvelles. J’évoque aussi bien le retour du pygargue à queue blanche en Lorraine que le triste sort du chardonneret élégant. Cet oiseau magnifique est victime de l’agriculture intensive et des pesticides mais il est aussi victime d’un trafic. Sur le marché, on trouve des chardonnerets à 450 euros. » Autre exemple de victime qui figure au casting du tome II, la tourterelle des bois. Alors que sa chasse était suspendue en France depuis 2021, elle reprendra pour la saison 2025-2026. « C’est une aberration, commente Patrice Costa. La reconstitution de la population de tourterelles des bois est encore timide. » Bonnes ou mauvaises nouvelles, ce deuxième opus profite du joli coup de crayon de l’illustratrice Emmanuelle Pereira. Visiblement, le produit plaît. « Le premier tome s’est vendu à plusieurs milliers d’exemplaires, révèle Patrice Costa. Nous reversons tous nos droits d’auteur à des associations de protection de la nature. Grâce aux ventes du tome I, nous avons récolté plusieurs milliers d’euros et nous avons ainsi et par exemple attribué 2 000 euros à l’extension de la volière du centre de soins LPO à Rosenwiller en Alsace ».
Dédicace au Livre sur la Place à l’intérieur du chapiteau sur le stand de l’Est Républicain les 12, 13 et 14 septembre.
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