Depuis le mois de février et le montage des échafaudages, l’architecte du chantier de restauration de Notre-Dame de la Garde, Xavier David, suit les opérations jour après jour. Mais depuis le mois d’août et les premiers travaux de décapage de la statue de la Vierge, le technicien passe beaucoup de temps sous la grande toile.

« Nous avons repéré 70 blessures dont 7 impacts de balles… avec à chaque fois, des prises de photographie pour la documentation et des décisions quant à la meilleure technique pour réparer. Pour les impacts de balles que nous avons découverts, nous n’avons pas eu le temps de faire appel à un expert balistique de la police. Mais en glissant des baguettes, nous avons pu constater que les tirs provenaient tous de l’avant, vraisemblablement du boulevard Tellène (7e). Car dans les trois jours qui ont suivi la Libération de Marseille, les batteries allemandes qui n’ont pas encore été neutralisées vont tirer de colère sur la basilique », rappelle Xavier David.

De gros dégâts causés par le sel

Plus bas, le chantier se poursuit. Après la restauration du piédestal en pierre de la statue, des anges, des garde-corps de la terrasse des anges, les tailleurs de pierre sont de reto…