ENTRETIEN EXCLUSIF – Nouvelles voix, radios numériques pour enfants, renforcement de l’offre de contenus scientifiques… Malgré le contexte incertain, la PDG du groupe public multiplie les projets, refusant de céder à l’inertie.
Une grève en guise de coup d’envoi de la saison, la perspective d’un budget rétréci pour l’année qui vient et la star de la matinale de France Inter, Léa Salamé, partie animer le JT de France 2 : c’est peu dire que la septième rentrée de Sibyle Veil à la tête de Radio France n’a pas été une sinécure. Mais la patronne de la radio publique a pris le parti de voir le verre à moitié plein. « Nous aurions mille raisons de nous concentrer sur les blocages, et pourtant nous avons décidé de ne céder ni au défaitisme, ni à l’inertie », affirme-t-elle.
Lundi, la direction de Radio France est parvenue à s’entendre avec les syndicats sur la levée de la grève. L’arrêt de Mouv’ sur la FM, et sa bascule sur le digital, les évolutions touchant Ici, le réseau des radios locales… Tous les sujets chauds des prochains mois ont été abordés. « C’était une grève d’inquiétude. Après des années d’efforts, la perspective de nouvelles réformes et économies suscite des inquiétudes et c’est compréhensible »
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