C. M., infirmière de 42 ans, déclare elle aussi avoir eu besoin du précédent procès pour mettre des mots sur sa rencontre avec le maïeuticien. C’était en janvier 2013, le jour de son accouchement. À l’époque, elle subit des violences conjugales par le père de son enfant. En montrant le box des accusés, elle raconte que Lionel C. a “fait un commentaire sur mes bas, il a dit que j’étais sexy. Je m’en voudrais toujours de ne pas avoir dit à ce moment que je ne voulais pas de ce praticien.” Sur la table d’accouchement, dit-elle, “il m’a masturbée pendant 3 à 5 minutes. J’ai eu l’impression que ça durait très longtemps. J’ai eu très peur que mon conjoint s’en rende compte”. Puis, en pleurs, elle confie : “j’ai eu un orgasme. Et il m’a dit ‘ah bah voilà’, et j’ai perdu les eaux. ” Depuis, elle dit ne plus avoir consulté aucun soignant pour sa santé gynécologique.