Le résul­tat était couru d’a­vance : le samedi 30 août 2025, Romain Gentil a été offi­ciel­le­ment dési­gné chef de file du col­lec­tif Grenoble capi­tale citoyenne (G2C), com­posé (pour l’heure) de trois for­ma­tions : Camp de base citoyen, Faces et Équinoxe.

Pourquoi couru d’a­vance ? Parce que l’autre can­di­dat, Pascal Clouaire, s’é­tait retiré du scru­tin, après avoir repro­ché à Romain Gentil, par ailleurs chef de file de Place publique sur Grenoble, son manque de clarté quant à une pos­sible alliance avec LFI dans le cadre des municipales.

Des membres du collectif Grenoble Capitale citoyenne, avant la division. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Des membres du col­lec­tif Grenoble Capitale citoyenne, avant la divi­sion. © Joël Kermabon – Place Gre’net

L’élection de Romain Gentil peut-elle être jugée illé­gi­time ? Pas du tout, répond le prin­ci­pal inté­ressé. Le recours au vote au juge­ment majo­ri­taire, qui inclut la pos­si­bi­lité d’in­di­quer une men­tion, valide à ses yeux le pro­ces­sus. Ainsi, sur 112 votes expri­més (pour un corps élec­to­ral de 166 per­sonnes), Romain Gentil obtient 82 men­tions « excellent », 22 men­tions « très bien », 2 men­tions « bien », 3 men­tions « pas­sable » et 3 men­tions « à reje­ter ». « Je suis très fier et heu­reux de ce résul­tat », com­mente le candidat.

À pré­sent que Romain Gentil est offi­ciel­le­ment chef de file de G2C, il ne manque pas de répondre aux cri­tiques de Pascal Clouaire. Non sans regret­ter, indique-t-il, « les décla­ra­tions de Pascal qui ne reflètent pas la façon dont ont été menées les dis­cus­sions en interne ». « Ces affaires auraient dû res­ter entre nous. On déplore que le linge sale ait été lavé sur la place publique », ajoute-t-il. Tout en affir­mant qu’il serait « heu­reux » de pou­voir conti­nuer à tra­vailler avec Camp de base citoyen, le parti de Pascal Clouaire.