HIER SOIR – Pour la toute première fois, ENHYPEN a posé ses valises à Paris. Dans un Accor Arena en fusion, le boys band sud-coréen a offert à ses fans un show d’une grande intensité. Nous y étions.

Chaussures à plateforme, robes bordeaux et lightsticks en main : le ton est donné devant l’Accor Arena. Face aux portes du bâtiment, la foule se presse pour rejoindre les gradins et ne rien manquer du show à venir. À 19 h 30 précises, les sept membres d’ENHYPEN font irruption sur scène. Et aussitôt, c’est un raz-de-marée sonore : cris, pleurs, chants, les fans exultent. Il faut dire que les « ENGENE » Français (nom de leur fanbase) ont attendu longtemps. Après deux premières tournées mondiales sans passage à Paris, le groupe sud-coréen s’est enfin décidé à faire un saut par la capitale, dernier stop de sa tournée : « Walk the Line ».

Formé en 2020, le boys band composé de Heeseung, Jay, Jake, Sunghoon, Sunoo, Jungwon et Ni-ki s’est imposé en un temps record comme l’une des figures incontournables de la K-pop. En seulement cinq ans, ils ont placé cinq albums dans le top 10 du Billboard notamment « ROMANCE : UNTOLD », et « DESIRE : UNLEASH ». Après avoir conquis la Corée, les États-Unis et plusieurs capitales européennes, Paris s’imposait donc comme une étape attendue.

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Le groupe ENHYPEN enchante l’Accor Arena pour son premier concert parisien, le 3 septembre 2025.

Le groupe ENHYPEN enchante l’Accor Arena pour son premier concert parisien, le 3 septembre 2025.

© BELIFT LAB

Avec l’Accor Arena comme terrain de jeu, le groupe a offert aux fans un show parfaitement calibré où chaque morceau a été pensé comme un tableau. Salle rouge sang pour « Brought the Heat Back », chorégraphie synchronisée pour « ParadoXXX Invasion », ambiance club sur « Go Big or Go Home ». Sur « Fever », le public saute même en rythme tandis que les feux d’artifice embrasent la scène.

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ENHYPEN joue avec le public

Entre deux titres, les garçons habillés en Prada s’adressent aux ENGENES via une traductrice : « On sait que vous nous avez attendus longtemps », souffle l’un d’eux. À les entendre, le public, aux anges, tape du pied et finit par s’amuser d’un « popopolopopo » depuis les gradins. Après un interlude vidéo, le spectacle reprend de plus belle. Les ambiances s’enchaînent sans temps mort : une sensualité assumée sur « Given-Taken », une séquence émotion avec « Lucifer », avant l’explosion rock de « Blessed-Cursed » démarrée à la guitare électrique.

Le groupe ENHYPEN enchante l’Accor Arena pour son premier concert parisien, le 3 septembre 2025.

Le groupe ENHYPEN enchante l’Accor Arena pour son premier concert parisien, le 3 septembre 2025.

© BELIFT LAB

À chaque morceau, les pas de danse réalisés avec brio subliment le tout. Et si le show promet rythme et enchaînement, il laisse aussi la place aux moments de communion avec les fans. L’Accor Arena reprend ainsi « Bad Desire » a cappella, Heeseung rejoue sa partie en solo sur « Loose », et le public scande « On n’est pas fatigué » pour prolonger la fête. Lorsque le groupe part se changer, la caméra s’attarde même sur les pancartes brandies dans la foule : « I skipped class to come here », « ENHYPEN save me » peut-on lire sur grand écran.

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L’heure des adieux

Après plus de deux heures de show vient le moment des adieux. Chaque membre prend alors la parole pour livrer son ressenti, l’un après l’autre. Ni-ki ouvre le bal : « Avant de monter sur scène, j’entendais déjà votre voix depuis les loges », confie-t-il. Les remerciements s’enchaînent – bien qu’un peu longs pour qui ne serait pas habitué aux concerts de K-pop – et ponctués de promesses de revenir « avec un album encore meilleur » et de quelques mots de français : « baguette », « raclette », déclenchant le rire collectif.

Le groupe ENHYPEN enchante l’Accor Arena pour son premier concert parisien, le 3 septembre 2025.

Le groupe ENHYPEN enchante l’Accor Arena pour son premier concert parisien, le 3 septembre 2025.

© BELIFT LAB

Après une première sortie de scène, le groupe remonte pour le bouquet final. Confettis, drapeau tricolore brandi, et ultime « Je t’aime Paris » lancé dans la fumée. Le rappel finit en apothéose : toute la salle clame les paroles de Drunk-Dazed avant que les garçons ne disparaissent pour de bon. À 22 heures tout pile les lumières se rallument, les fans quittent leurs sièges avec l’espoir de revoir leurs idoles un jour à Paris.