DÉCRYPTAGE – Face à une forte hausse des dépenses, la Cour recommande d’identifier les professionnels qui ont tendance à surcharger les ordonnances, et de mieux accompagner les prescriptions réalisées pour lutter contre les mésusages.

Derrière un simple cachet se cache tout un système, qui non seulement coûte cher à la collectivité, mais s’avère également polluant et potentiellement dangereux pour la santé. Dans un rapport publié ce jeudi sur le bon usage des médicaments en France, la Cour des comptes préconise un traitement de choc pour diminuer les dépenses faites par l’Assurance-maladie. Car il y a fort à faire : en 2023 les remboursements de produits de santé ont coûté plus de 36 milliards d’euros à cette caisse de la Sécurité sociale. Une dynamique dispendieuse que seules des mesures fortes pourraient réussir à enrayer.

Pour que les médicaments coûtent moins cher à l’Assurance-maladie, il faut d’abord intervenir en amont, notent les Sages de la Rue Cambon. Les dépenses de remboursement de médicaments ont augmenté de près de 12 % entre 2019 et 2023, mais ce phénomène s’observe « plus particulièrement sur les médicaments et sur les prescriptions des médecins exerçant en établissements de santé », en lien…

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Le Figaro

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