Deux menui­siers et un mécanicien. À Saint-​Dalmas-​le-​Selvage, il est question de construire une « zone artisanale » pour répondre à une forte demande. Il est aussi prévu de créer des emplois avec ces reloca­li­sa­tions d’entre­prises déjà implantées dans la commune. 

C’est un sujet clé, abordé lors du conseil métro­po­litain du 16 mai 2025. En cette rentrée, la Métropole Nice Côte d’Azur commu­nique sur son futur projet de création d’une « zone artisanale » pour la commune de Saint-Dalmas-le-Selvage. 

Des entreprises déjà dans le village

Concrètement, sur le site de la Combe Nord, il est prévu d’accueillir trois nouveaux entre­pre­neurs. Leur domaine d’activité est déjà connu, puisqu’il s’agit de deux menui­siers et d’un mécanicien automobile. À noter d’ailleurs que ces sociétés sont déjà présentes dans la localité depuis plusieurs années.

Les deux artisans spécia­listes du travail du bois partagent actuel­lement un local très exigu en plein cœur du village. Une situation qui engendre des nuisances sonores. Il devient urgent de les reloca­liser, ce qui doit être fait dans un bâtiment plus spacieux, moderne et en corré­lation avec une demande crois­sante. Un édifice qu’ils seront amenés à partager.

Leur permettre de recruter un ou plusieurs salariés

Quant au garagiste, il œuvre pour l’instant sous licence. Mais cette formule connaît des désagré­ments, et freine l’entre­prise. Le manque de matériel, notamment, lui est préju­di­ciable. D’autant plus que la commune voisine de Saint-​Etienne-​de-​Tinée a perdu derniè­rement trois de ses quatre garages, augmentant de fait la demande à Saint-Dalmas-le-Selvage.

Avec ce petit déména­gement, le mécanicien pourrait étendre son champ d’intervention, recruter un ou plusieurs salariés et « passer des certi­fi­ca­tions lui permettant d’entretenir des véhicules électriques et hybrides », est-​il spécifié. Il s’ins­tal­lerait dans une seconde bâtisse comprenant un atelier et un espace d’accueil. 

De gros enjeux pour la commune

Plusieurs enjeux donc pour ce plan métro­po­litain, avec tout d’abord la possi­bilité de développer ces activités et de conserver l’arti­sanat dans la ville. D’un point de vue écono­mique, il a aussi son impor­tance avec le maintien, voire la création d’emplois locaux. Des commerces qui sont en plus en pleine expansion, d’après les chiffres de l’administration. 

Mais il va falloir être patients, car à l’image d’un autre chantier d’envergure à Gattières, il faut en passer par une concer­tation auprès des habitants. En effet, le Plan local d’urbanisme métro­po­litain n’est actuel­lement pas compa­tible avec la réali­sation de ces aména­ge­ments. Précisons qu’aucune date n’est encore mentionnée par la Métropole quant au début des travaux.