Conseiller municipal d’opposition, le centriste Pierre Jakubowicz a annoncé ce 4 septembre sur France 3 Alsace qu’il serait candidat aux élections municipales en mars 2026, plusieurs années après le début de sa campagne électorale.

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Pierre France

Publié le 4 septembre 2025  ·  

Imprimé le 5 septembre 2025 à 02h39  ·  

Modifié le 4 septembre 2025  ·  

2 minutes

Le conseiller municipal de Strasbourg, Pierre Jakubowicz (Horizons), s’est déclaré « prêt à être maire de Strasbourg demain » ce jeudi 4 septembre sur le plateau du journal de France 3 Alsace. En bon vétéran de la politique, Pierre Jakubowicz a réussi à placer à l’antenne son slogan : « Je veux être un maire capable de voir à 30 ans les transformations à mener, et à 30 mètres les problèmes à résoudre immédiatement. »

Engagé dans les faits dans cette démarche depuis juin 2020, le conseiller municipal de centre-droit a été le premier à se lancer, en septembre 2024, dans une campagne électorale active avec un mouvement taillé sur mesure, « Strasbourg on y croit ! » Cette association est elle-même une formalisation de la précédente initiative, appelée « Parlons de Strasbourg », lancée au début de l’année 2024.

Cette annonce n’est donc guère une surprise mais il s’est quand même confié en avant-première aux Dernières nouvelles d’Alsace, où il rappelle qu’il s’est préparé à cette candidature « politiquement, personnellement et physiquement » : « J’ai perdu 50 kg pour me prouver ma détermination et ma capacité à assumer la charge d’être maire. »

Programme et alliances pour plus tard

Pierre Jakubowicz n’a pas profité de l’occasion pour dévoiler une partie de ses propositions aux Strasbourgeois·es pour mars 2026, cinq ateliers de Strasbourg on y croit étant encore au travail pour élaborer le programme. Mais il en a tout de même profité pour se présenter comme le candidat le plus à même de réaliser l’union des oppositions à la maire sortante Jeanne Barseghian, un « mandat de la radicalité et de la brutalité » selon les mots qu’il a choisi pour qualifier les six années de la municipalité écologiste.

Le conseiller municipal a également évacué les questions sur de potentielles alliances électorales. Engagé au centre-droit au sein du parti Horizons, il espère prendre de vitesse l’autre mouvement du centre, Renaissance, qui dispose également de ses candidats : Nicolas Matt, Étienne Loos voire Bruno Studer ou Fabienne Keller. Dans un communiqué publié en soirée du mercredi 3 septembre, et probablement rédigé en prévention de l’annonce de Pierre Jakubowicz, le parti présidentiel a rappelé que les investitures ne seraient annoncées qu’après « le congrès national d’Arras (20 et 21 septembre 2025), en pleine cohérence avec les orientations nationales et la ligne politique présentées lors de ce rendez-vous ».

L’horizon n’est guère plus dégagé à sa droite, où Jean-Philippe Vetter (Les Républicains) est lui aussi parti très tôt avec une intense démarche populaire, Aimer Strasbourg, et dont la vocation est aussi de rassembler… mais autour de sa personne. À la gauche de Pierre Jakubowicz, le Parti socialiste du Bas-Rhin annoncera sa tête de liste en novembre, mais elle sera socialiste comme l’ont décidé les militants strasbourgeois.