l’essentiel
De difficiles discussions ont commencé à Toulouse entre huit formations, soit la gauche hors LFI, pour constituer une liste commune aux municipales de mars 2026.
Combien de listes partiront, à gauche, face à Jean-Luc Moudenc pour les municipales de mars 2026 ? Deux voire trois au premier tour : celle des Insoumis conduite par François Piquemal, une autre autour du Parti socialiste et de ses alliés, et peut-être une troisième constituée par les Ecologistes associés à Archipel Citoyen.
Ce mardi, au siège du Parti communiste, à Toulouse, six formations, déjà signataires d’un appel à l’union fin juillet – le PCF, le PC, le PRG, Place Publique, Génération. s et le MRC- ont échangé avec les Ecologistes et Archipel Citoyen. Toute la gauche hors LFI, laquelle « s’est isolée », estime Pierre Lacaze (PCF), était donc autour de la table dans le but de faire liste commune au premier tour.
Ces formations n’ont rien acté et ont décidé de se revoir prochainement après ce qu’elles considèrent malgré tout comme un premier pas. Mais chacune avec sa propre interprétation des choses.
Au nom de l’alliance Archipel Citoyen et Ecologistes, Maxime Le Texier, qui postule à la tête de liste, a compris, explique-t-il, que « le PS acceptait de se soumettre à un processus de désignation collective de la tête de liste », ce qui est une des revendications des deux partis.
Archipel et les Ecologistes, après une rencontre la semaine dernière, affirment encore attendre une réponse écrite définitive de François Piquemal (LFI) qui refuse de remettre en jeu sa tête de liste. Ce qui actera la fin des discussions avec les Insoumis.
LFI qui divise
Du côté du PS, François Briançon, candidat à la tête de liste, ne veut pas s’exprimer. Pierre Lacaze assure, lui, que ce sont les six formations qui ont fait des propositions « et les deux autres qui réfléchissent pour intégrer ce rassemblement ». Les six ont surtout retenu que les Ecolos et Archipel semblaient se détacher de LFI.
Dans cette négociation, c’est le rapport avec les Insoumis qui divise. Et surtout la place, voire le leadership, que chacun revendique et veut imposer à l’autre.