Base de données sur les établissements d’enseignement supérieur 2023/2024 de L’Institut Paris Region
À l’origine, la base de données sur les établissements d’enseignement supérieur de L’Institut Paris Region s’est fondée sur une extraction de la « base centrale des établissements » (BCE) administrée par le ministère de l’Éducation nationale, qui a permis de géolocaliser l’ensemble des établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur selon leur nature. Ces bases ont, par la suite, été complétées par d’autres sources.
Concernant l’enseignement supérieur, un travail de regroupement à l’adresse des établissements de même catégorie a été effectué, car la BCE recense les établissements par « unité administrative » (par exemple par UFR quand il s’agit d’une université). Dans la base de l’Institut, lorsqu’à une même adresse se trouvent deux universités, ou deux écoles d’art, il n’y aura qu’un point présent dans le fichier mais dans le champ « Nom » figurera le nom des deux établissements.
Les données relatives aux étudiants inscrits dans les établissements sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, accessibles en open data depuis plusieurs années, y ont ensuite été intégrées. La mise à jour effectuée en 2018 avait également permis l’intégration des effectifs des établissements publics (2017-2018) sur la base d’éléments transmis par les services statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à la demande de l’Institut.
La mise à jour réalisée en 2023-2024 s’est enrichie de plusieurs nouvelles sources d’informations mises à disposition en open data par les services statistiques du ministère :
- le fichier des établissements présents sur Parcoursup : tous sont désormais présents dans la base. En revanche, les établissements recrutant au niveau du bac non présents sur la plateforme ont été retirés de la base ;
- le fichier des « Effectifs d’étudiants inscrits dans les établissements et les formations de l’enseignement supérieur – détail par établissement » et par commune en 2021-2022 diffusé en open data pour la première fois fin juillet 2023, a permis de renseigner et compléter la quasi-totalité des sites répertoriés.
Pour certains établissements privés, l’information concernant l’effectif a été trouvé sur son site internet officiel. Enfin, quand l’effectif n’est pas connu, c’est la valeur « 99999 » qui figure dans le champ « Effectif ».
Méthodes de calcul des temps d’accès
Modélisation des déplacements en voiture
Le modèle voiture particulière (VP) de L’Institut Paris Region utilise le réseau routier de la BD Topo 2017 de l’IGN.
Le calcul de la vitesse tient compte de la nature du tronçon (autoroute, nationale, bretelle, route à une chaussée, etc.) et de la densité urbaine dans laquelle il se trouve. La densité urbaine est déterminée par le découpage morphologique du territoire, établi en 2008 à L’Institut Paris Region. En fonction de leur typologie, une vitesse moyenne théorique a été établie. Sur le réseau structurant, les vitesses correspondent aux déplacements des mardi et jeudi, de 8 h à 10 h (données Mappy et Google maps).
Toutes les voies carrossables sont intégrées au modèle : sont exclues les escaliers, les pistes cyclables, les sentiers et les chemins.
Modélisation des déplacements en transports en commun
Pour les transports en commun, grâce à l’API (Application Programming Interface) Navitia (API calculateur d’Île-de-France Mobilités – Accès générique) qui regroupe les données d’IDFM (SNCF, RATP, OPTILE…) : il s’agit d’une API multimodale dont le rabattement vers le réseau de transports se fait principalement à pied. Les temps de trajet les plus courts et avec le moins de ruptures sur le trajet ont été retenus.
Calcul de la proportion de jeunes ayant accès aux différents segments de l’offre d’enseignement supérieur
Ce calcul se fonde sur les données carroyées de l’Insee (carroyage à 200 mètres) qui indiquent pour chaque carreau habité le nombre d’individus âgés de 18 à 24 ans en 2019 (données publiées en 2023).
Deux limites à cet exercice méritent d’être soulignées. En premier lieu, la proximité n’intervient qu’à la marge dans le choix de l’orientation si l’on en croit certains travaux récents. L’intérêt pour la formation et les débouchés sont davantage mis en avant par les jeunes. Une analyse des vœux formulés sur Parcoursup et des propositions acceptées en fonction du territoire d’origine permettrait de mieux appréhender ce point. En second lieu, seuls sont pris en compte les établissements d’enseignement supérieur situés en Île-de-France. Certaines formations peuvent être présentes aux marges de la région et accessibles aux jeunes résidant en zone rurale.