Le drame s’est noué à 15 km/h. C’est la vitesse à laquelle, selon l’automobiliste qui le suivait, circulait le Peugeot Partner conduit par un homme de 65 ans, le 4 octobre 2024 en milieu de matinée, quand il s’est engagé sur l’avenue Albert-1er-de-Belgique en provenant de la place Gustave-Rivet, à Grenoble. C’est la vitesse à laquelle la voiture a percuté Marie Beraud au moment où cette Grenobloise de 70 ans qui habitait à 200 mètres de là traversait la rue avec son chien sur un passage protégé. Une vitesse suffisante pour projeter la septuagénaire au sol. Sa tête avait heurté le bitume et la Grenobloise avait été transportée en urgence au CHU Grenoble Alpes où Marie Beraud avait succombé à ses blessures 17 jours plus tard.
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À la barre du tribunal correctionnel de Grenoble, le menuisier à la retraite qui conduisait l’utilitaire qui a percuté Marie Beraud maintient qu’il n’a pas vu la Grenobloise traverser l’avenue Albert-1er-de-Belgique quand il s’est engagé sur cette voie après avoir laissé passer les voitures venant du sud de la place Gustave-Rivet. « J’attendais que les voitures passent, quand il y en a plus eu, j’ai avancé, je n’ai pas fait attention », soupire le sexagénaire sans histoire. Une « faute d’inattention simple, basique, mais avec les conséquences les plus tragiques possibles », selon la représentante du ministère public qui lui vaudra un an de prison avec sursis.