Par
Julien Damboise
Publié le
5 sept. 2025 à 10h30
Le syndicat Sud des sapeurs-pompiers du Rhône alerte sur une période compliquée à l’hôpital Édouard Herriot, à Lyon, quelques jours après la rentrée scolaire. Ce jeudi 4 septembre 2025, les secouristes assurent que l’attente est beaucoup trop longue aux urgences.
Rudement mise en cause, la direction des HCL répond à leurs inquiétudes.
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De nombreux patients en attente
Sur les images transmises à actu Lyon, on découvre des ambulances privées et celles des sapeurs-pompiers en train d’attendre que leurs patients soient pris en charge par le personnel soignant.
À l’intérieur du bâtiment, les malades attendent leur tour sur les brancards installés dans les couloirs.
Les pompiers alertent
Les temps d’attente aux urgences s’allongeant fortement, il y a un « impact direct sur la prise en charge des victimes », d’après le syndicat Sud des sapeurs-pompiers du Rhône.
La mobilisation massive de pompiers et d’ambulances sur place bloque les moyens disponibles, ce qui compromet la capacité à répondre efficacement à un incendie avec des équipages complets.
Syndicat SUD
Toujours selon les soldats du feu, six ambulances correspondent à 18 pompiers, ou trois fourgons incendies. Ce qui pourrait poser un problème en cas de sinistre majeur selon eux.
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Les ambulances attendent des heures avec leurs patients devant les urgences de l’hôpital Edouard Herriot mardi 8 octobre. Le syndicat des sapeurs-pompiers du Rhône denonce des « délais d’attente inadmissibles » depuis le debut du mois d’octobre. #Lyon #fyp #fy #pourtoi #hospital
L’hôpital réagit
Contactée par actu Lyon, la direction des Hospices Civils de Lyon explique que « bien évidemment, l’intégralité des patients est prise en charge et qu’ils sont, comme toujours aux urgences, priorisés. Les urgences vitales sont traitées immédiatement, sans aucun délai ».
Les urgences de l’hôpital Édouard Herriot de Lyon sont surchargées ce jeudi 4 septembre 2025. (©Syndicat SUD)
Les HCL ajoutent qu’il n’y a « aucune perte de chance pour qui que ce soit », mais reconnaissent le caractère pénible pour les pompiers qui ne peuvent pas repartir immédiatement.
Il est enfin précisé qu’en cas de grosses affluences, « des médecins urgentistes se déplacent jusqu’aux véhicules de pompiers pour faire les premières évaluations et éventuellement prendre en charge le patient si son cas le nécessite ».
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