Ce vendredi 5 septembre, Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, organisait sa conférence de presse de rentrée. Concernant les élections municipales, il assure ne pas encore avoir pris sa décision.
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Ce rendez-vous avec la presse est devenu une habitude. Depuis son élection en 2020, Nicolas Mayer-Rossignol invite les journalistes normands quelques jours après la rentrée de septembre.
À quelques mois des élections municipales qui auront lieu les 15 et 22 mars 2026, le maire a fait le bilan de ses cinq années passées à la tête de la ville de Rouen. « Cinq années d’action » résume la plaquette distribuée aux journalistes.
Mesure phare de cette rentrée : la gratuité dans les transports publics pour les jeunes de moins de 18 ans. Depuis le 1er septembre 2025, les mineurs de la métropole de Rouen Normandie, soit près de 80 000 personnes, ne paient plus leurs trajets en bus ou en métro.
Questionné sur son intention de se présenter au prochain scrutin, Nicolas Mayer-Rossignol déclare ne pas encore avoir pris sa décision.
A deux ans de l’élection présidentielle, l’ancien Premier secrétaire du PS, président de la Métropole de Rouen aurait-il plutôt des ambitions nationales ? Son état de santé va-t-il peser dans son choix de se présenter une nouvelle fois aux municipales de Rouen ?
En novembre dernier, le maire avait révélé dans un entretien à France 3 Normandie souffrir d’un cancer de la vessie.
Lors de cette interview, l’homme politique déclarait :
La maladie isole, elle peut abattre, ou au contraire rendre plus fort et plus humain. Moi, ça a décuplé mon engagement public. Sur ces années, je me suis plus investi et au niveau local, et au niveau national. Et ça m’a probablement aidé à mieux supporter ce combat contre la maladie.
Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen – novembre 2024
Du côté de la droite, Marine Caron, actuelle conseillère municipale d’opposition Horizons, prépare le terrain depuis le printemps dernier. Sans se déclarer officiellement candidate, elle a reçu le soutien d’Edouard Philippe, lors d’une visite à Rouen. Le 2 juin dernier, le maire du Havre avait présenté Marine Caron comme la future tête de liste d’un rassemblement de la droite pour les élections municipales de mars 2026.
A gauche, LFI et les Ecologistes eux aussi s’organisent. En avril dernier, le collectif local de LFI a nommé Maxime Da Silva, candidat aux législatives en 2022 et Elsa Moutet, militante insoumise, à la tête d’un comité de campage afin d’ »engager d’éventuelles discussions visant à aboutir à un accord électoral avec d’autres organisations politiques autour de garanties programmatiques claires. »
Même démarche du côté des Verts qui ont nommé Jean-Michel Bérégovoy comme chef de file en mars 2025.