Ce jeudi 4 septembre, aux alentours de 19h, des militantes pro-palestiniennes « dont certaines porteuses de drapeaux palestiniens tentaient de rentrer » dans la synagogue Beth Habad, en plein centre de Nice, a annoncé le préfet des Alpes-Maritimes. Selon Laurent Hottiaux, ces dernières ont « tenté de pénétrer de force au sein du lieu de culte ». Une femme enceinte a même été bousculée.
Trois militants, deux femmes quadragénaires et un homme sexagénaire, ont été interpellés puis placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête en flagrance ouverte pour violences aggravées sur personne vulnérable, en réunion et en raison de la religion et injures publiques en raison de la religion.
Un acte « insupportable et ignoble »
« Les premiers éléments réunis mettaient en cause plusieurs individus pour des faits de violences et d’injures en raison de la religion », précise Laurent Hottiaux. « J’ai immédiatement placé la compagnie d’intervention de la police nationale en sécurisation de ce lieu de culte et qui y restera autant que nécessaire », a-t-il ajouté.
Au moment des faits, au sein de cet édifice de la communauté Loubavitch, se tenait une réunion d’informations sur l’alyah, l’immigration des juifs en Israël. Le député et futur candidat à la mairie de Nice, Éric Ciotti, a dénoncé un acte « insupportable et ignoble ». « Que les auteurs de ces agressions antisémites sachent que nous les combattrons toujours », poursuit-il sur son compte X. Quant au maire de Nice, Christian Estrosi, il évoque une « intrusion intolérable ».