Le torchon brûle entre la Russie et l’Europe. Alors que les alliés de Kiev se sont rassemblés jeudi 4 septembre 2025 à Paris afin de participer à une « force de réassurance » dans l’hypothèse d’un cessez-le-feu, la Russie a souligné vouloir bénéficier de garanties pour sa sécurité.
Le lendemain de cette rencontre entre alliés européens, Vladimir Poutine a prévenu que n’importe quelle force occidentale en Ukraine sera une « cible légitime » pour l’armée russe : « Si des forces, quelles qu’elles soient, y mettent les pieds, surtout maintenant au moment où des combats sont en cours, nous partirons du principe qu’elles seront des cibles légitimes » pour l’armée russe, a déclaré le président russe.
Le maître du Kremlin a aussi fermé la porte à la présence de troupes occidentales même en cas d’un cessez-le-feu : « Et si des décisions sont obtenues pour aboutir à la paix, à une paix durable, je ne vois tout simplement pas de sens à leur présence » sur le territoire ukrainien.
De son côté, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, accuse les Européens d' »entraver » le règlement du conflit : « Les étrangers, en particulier les contingents militaires européens et américains, peuvent-ils fournir et garantir la sécurité de l’Ukraine ? Absolument pas, ils ne le peuvent pas », a-t-il affirmé.
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