Renaissance, le MoDem et Horizons Strasbourg ont mené une opération de collage dans la capitale alsacienne, en marge des universités d’été des Ecologistes, pour dénoncer selon eux le « greenwashing » de la municipalité. Les affiches pointaient des contradictions entre le discours vert de l’équipe municipale et ses décisions, jugées « néfastes » pour l’environnement et la démocratie locale.

Les trois partis citent notamment l’abattage d’arbres au bois de Bussière, les retards du plan Canopée, le retrait précipité de l’aménagement de la rue Mélanie et l’abandon du projet d’extension du tram vers le nord.

Vetter remet le « Prix de la ville bloquée » à Jeanne Barseghian

Jean-Philippe Vetter, candidat à l’élection municipale de Strasbourg et président du groupe Union de la Droite et du Centre, a symboliquement décerné à la maire Jeanne Barseghian le « Prix de la ville bloquée ».

« Par ce geste, j’entends alerter les Strasbourgeois de la gestion calamiteuse des chantiers », gestion « coûteuse et pénalisante pour les commerçants, artisans et habitants ». Selon lui, la dette de la Ville a « bondi de 86 % depuis 2020 », alors que « d’autres communes alsaciennes réussissaient à la réduire ».

Le conseiller municipal critique également la méthode : « Afin d’inaugurer avant mars 2026, la municipalité a lancé les chantiers simultanément et de manière précipitée. Résultat : une ville congestionnée, des professionnels fragilisés et des habitants excédés. »

Et de conclure : « Non seulement la Ville creuse la dette, mais elle étrangle aussi celles et ceux qui créent de la richesse. Ce double étau n’est plus tenable. »