Dix-huitième lors de la première séance d’essais libres et 11e pendant les Essais, échouant aux portes du top 10, la première journée de Fabio Quartararo en Catalogne n’a pas été des plus simples. Bien qu’il s’attendait à souffrir sur une piste qui possède très peu d’adhérence, némésis de la Yamaha, le Français a tout de même laissé planer le doute d’une possible qualifications en Q2 lors de la séance de l’après-midi.
Capable de combler les lacunes de sa machine sur un tour lancé, Quartararo a pu s’extraire de la deuxième moitié du classement pour atterrir à une belle quatrième place provisoire. Toutefois, incapable de boucler une deuxième tentative après les chutes de Johann Zarco et d’Enea Bastianini dans les derniers instants des essais, il a reculé dans le fond du top 10, avant qu’Ai Ogura ne l’élimine pour seulement trois millièmes.
« Un matin très compliqué et cet après-midi, c’était un petit peu mieux », a-t-il raconté au terme de la séance. « On a pris deux drapeaux jaunes à la fin. Mais sur le rythme, on est très loin. Et sur le premier tour, je pense qu’on aurait pu faire quelque chose d’assez bien. Assez bien, ça ne veut pas dire dans les trois premiers, mais je pense que cinquième, sixième, septième, on aurait pu être là. »
« Avant la première tentative chrono, je pensais que la Q2 aurait été complètement hors de portée. Mais après ma première tentative, je me suis senti bien. Mais on verra demain, j’espère que le grip sera un peu mieux. Pour nous, [le grip] est toujours vraiment bas. Mais celui-ci en particulier l’est encore plus. Et aussi, on galère avec l’électronique pour voir comment la moto réagit. Mais ouais, faible grip. »
Les drapeaux jaunes, oui, mais la façon dont on a géré la séance n’a pas été la meilleure.
    
 
Fabio Quartararo (Yamaha).
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
C’est un Fabio Quartararo visiblement très frustré et agité que l’on a aperçu dans son box à la fin de la séance. Le Français a avoué que, selon lui, les essais n’avaient pas été maximisés et que les drapeaux jaunes auraient pu être évités. « Les drapeaux jaunes, oui, mais la façon dont on a géré la séance n’a pas été la meilleure », a-t-il expliqué. « Et ouais, je pense que c’était assez frustrant. On essaie d’apprendre de nos erreurs. »
« Pour moi, [on est sorti] trop tôt. On sait qu’on va vraiment sortir dans les derniers moments. Et je savais qu’il y avait un groupe de beaucoup de pilotes qui allaient passer. Il ne faut jamais ressortir très, très près. Justement, s’il y a une chute, on peut avoir le temps que la chute passe, etc. C’est surtout ça, on est parti un peu trop tôt. C’est ce que je fais tout le temps en essais. S’il y a une chute devant, le temps qu’il se relève ou qu’il reparte, j’ai toujours le temps de ne pas prendre des drapeaux jaunes. C’est aussi pour ça qu’on fait ça. »
Lire aussi :
 
Le n°20 a toutefois admis qu’il ne s’agissait que d’une erreur anecdotique : « C’est assez inhabituel. C’est pour ça qu’au final, je ne me suis pas énervé. Je leur ai juste dit, les gars, il y a toujours… Je leur donne toujours le signal quand on y va. Et là, je me suis levé du siège. Ils ont tout de suite enlevé. C’est pour ça que j’ai une instruction avec mon mécano. Quand je vous dis de partir, on part. Ce sont des erreurs qui peuvent arriver. »
Malgré tout, Quartararo ne perd pas totalement espoir, convaincu que le grip s’améliorera d’ici les qualifications : « Les chronos, déjà, sont un petit peu plus rapides [qu’en novembre]. Je pense que demain… En général, le jour d’après, ici à Barcelone, le grip est beaucoup mieux. Je pense que demain, on sera… Je ne sais pas moi, mais en tout cas, je pense que la poste sera en 35”5, 35”6. »
Lire aussi :
Dans cet article
Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel
S’abonner aux alertes de news
