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Une trentaine d’artisans s’affrontent ce samedi pour décrocher le titre de la meilleure saucisse de Toulouse. Un événement organisé par la « confrérie de la véritable saucisse de Toulouse » qui fait tout pour mettre en valeur ce patrimoine culinaire.

« Pour réaliser une bonne saucisse artisanale de Toulouse, il faut les meilleures viandes de cochon de la région, prendre les meilleurs morceaux et les hacher au hachoir à un certain calibrage, des boyaux de 2,8 à 3 cm et du bon sel. Quand on la cuit, on doit voir les morceaux », indique Gérard Garcia. Cet ancien charcutier, qui a cofondé la célèbre Maison Garcia, est une des chevilles ouvrières de la « confrérie de la véritable saucisse de Toulouse ».

Ce samedi matin, les habitants de la Ville rose pourront croiser plusieurs de ses membres dans les rues du centre-ville, reconnaissables à leurs capes rouges et bérets noirs, accompagnés d’autres membres de confréries, comme celle du cassoulet.

La meilleure saucisse de Toulouse désignée

Avant cette déambulation traditionnelle, un jury, présidé par le cuisinier Jean-Luc Dajou et composé de nombreux « meilleurs ouvriers de France », aura dégusté puis départagé plus d’une trentaine de charcutiers et bouchers-charcutiers réunis au restaurant des Jardins de l’Opéra.

Le grand gagnant au titre de la « meilleure saucisse de Toulouse » sera ensuite désigné vers midi au square de Gaulle, tandis que de nouveaux ambassadeurs seront désignés pour représenter à l’avenir la Confrérie.

Ces derniers viennent du monde du sport, de l’entreprise ou encore de la politique. « Tous sont engagés pour mettre en valeur ce produit emblématique et ce patrimoine culinaire. Il n’y a pas d’appellation d’origine protégée, il faut donc être vigilant et continuer à défendre ce produit comme tous ceux qui dessinent une tradition, à l’instar de l’ail violet de Cadours. Et puis la saucisse de Toulouse, c’est un produit pas cher, c’est le prix d’une pizza, mais cela permet de nourrir sept personnes », assure Gérard Garcia.