REPORTAGE – Il y a foule dans la capitale italienne, où, à l’occasion du jubilé, le sulfureux génie du clair-obscur fait l’objet d’une rétrospective incluant les dernières découvertes. On y espère la venue du pape François.
Déjà 250 000 billets vendus. À Rome, sur la colline du Quirinal, le Musée Barberini affiche complet jusqu’en mai. En cette année jubilaire, où la Ville éternelle devrait voir passer quelque 30 millions de pèlerins et touristes, l’ancien palais baroque de Maffeo Barberini (pape sous le nom d’Urbain VIII de 1623 à 1644), consacre depuis le 7 mars les quatre salles de son rez-de-chaussée au mythique « bad boy » de la peinture, star géniale et ténébreuse du baroque : Michelangelo Merisi, alias le Caravage du nom du village lombard de son enfance.
En jouant des coudes, entre les grappes de curieux amateurs de selfies et les adorateurs en prosternation, dans une pénombre qui semble découler des compositions mêmes, on découvre, suréclairé (et donc non exempt de reflets), un ensemble de 24 huiles. Cela peut sembler chiche mais c’est énorme pour ce génie rare, mort, probablement de paludisme, à l’âge de 38 ans.
« À cause du jubilé nous nous sommes résolus à ne pas demander de prêts aux…
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