Le sélectionneur des Bleus est apparu satisfait de la copie rendue après la victoire contre l’Ukraine (0-2), vendredi soir, lors du premier match de qualifications à la Coupe du monde 2026.
Bilan du match : «C’était une rencontre importante, étant donné ce nombre de matches réduit (6), face une équipe d’Ukraine qui a de la qualité. On aurait pu se mettre à l’abri plus vite en première mi-temps tellement on a eu de maîtrise et d’occasions. Après, on a flotté sur 4/5 minutes (lors du 2e acte). L’essentiel est là. Cela demandera confirmation, on a souffert un peu plus en 2e période car on a fait des efforts en première. On ne gagne que 2-0 mais on ne prend pas de but.»
L’animation offensive des Bleus : «(ce qui lui a plu) La complémentarité, la capacité à tenir le ballon, à trouver la verticalité. Après, Michael (Olise) est rayonnant dans tout ce qu’il fait . C’est un ensemble de choses, la doublette Koné-Tchouaméni a très bien fonctionné aussi face à une Ukraine en bloc médian. On a réussi à faire des enchaînements de qualité. Il faut harmoniser tout cela et trouver un bon équilibre, ce qui est plus difficile, mais on l’a très bien fait sur la première mi-temps.»
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Presser haut, récupération rapide, une formule à revoir… ou pas : «Oui, je ne fais pas un coup comme ça. Cela demande de la répétition, les joueurs le font en club. On ne peut pas le faire tout le temps car cela coûte beaucoup d’énergie. Il faut être capable de ne pas rester entre les deux, d’être mieux positionné. Les intentions sont là, on l’avait déjà fait en mars, en juin, on a eu cette capacité à les mettre sous pression et à récupérer des ballons hauts, leur faire faire la faute. C’est intéressant. Physiquement, c’est difficile de tenir sur 90 minutes et c’est tout à fait normal à ce moment de la saison. C’est très énergivore ce que l’on a fait face à une équipe qui a fait moins d’efforts car elle était bloc bas. Il y a toujours des choses à améliorer. En première mi-temps on a eu la maîtrise. Je ne pense pas qu’il y ait eu un relâchement. On a mieux fini. C’est une équipe jeune, qui a besoin de répéter les choses, de gagner en expérience et en lucidité.»
Si les Bleus ont déjà un pied au Mondial : «C’est mieux de gagner, le premier match n’est pas décisif, mardi on rencontre le leader de notre groupe mardi (l’Islande, qui a battu l’Azerbaïdjan 5-0). Ce sera une autre étape.»
La blessure de Dembélé : «(s’il avait la certitude qu’il allait mieux) Oui, autrement je ne le fais pas rentrer. C’est l’autre cuisse (ou il s’était blessé à Toulouse samedi dernier lors de la 3e journée de Ligue 1 avec le PSG). Il n’a pas ressenti un truc violent. Il rentre car il est dans de bonnes dispositions. Autrement, j’aurais fait rentrer un autre joueur. Entre ce qu’il pensait et l’avis de la cellule médicale, il n’y avait pas la moindre appréhension ou quoi que ce soit.»
S’il pense déjà à sa troisième finale de Coupe du monde en tant que sélectionneur: «(il souffle) Ce n’est pas se projeter, c’est être dans les nuages. J’ai eu une première vie en tant que joueur qui m’a trop fait mal pour savoir ce qu’est le haut niveau. Une chose compte : se qualifier. Vous me reposerez la question quand on le sera. Être le premier sélectionneur à trois finales de Coupe du monde, je n’y pense pas. En deux mois, on doit atteindre cet objectif d’être aux États-Unis.»