Le week-end est l’occasion de prendre du temps pour vous. Pour cela, rien de mieux qu’une sortie au cinéma. Que vous y alliez seul, en famille, entre amis ou avec votre moitié, c’est toujours une bonne idée. Pour la rentrée, l’actualité cinématographique n’est pas des plus riches mais elle reste tout de même intéressante.
Si vous avez déjà vu les excellents Valeur sentimentale, Weapons, Les Bad Guys 2 ou Y’a-t-il un flic pour sauver le monde ?, nous avons sélectionné trois films à ne pas manquer dans les salles obscures. Au menu ? Deux nouveautés et un long métrage à rattraper.
Exit 8
C’est assurément la sortie de cette semaine. Adapté d’un jeu vidéo indépendant, ce long métrage ne laisse personne de marbre. Présenté en Séance de Minuit au Festival de Cannes 2025, Exit 8 vous plonge dans un labyrinthe de couloirs de métro. Bon courage pour en sortir ! Le protagoniste est piégé dans un couloir de métro et cherche désespérément la sortie numéro 8. Pour la trouver, c’est assez simple. En théorie, du moins. Il doit traquer les anomalies. Quand il en voit une, il doit faire demi-tour. Sinon, il continue. En cas d’erreur, retour à la case départ. Mais arrivera-t-il à sortir de ce couloir sans fin ?
Exit 8 s’impose comme une très bonne adaptation de jeu vidéo et réussit à tenir les spectateurs en haleine jusqu’à la fin. Avec une mise en scène soignée et intelligente, le film devient une véritable expérience immersive. À voir absolument.
Ciudad sin sueño
En périphérie de Madrid, Toni est un garçon Rom de 15 qui vit dans le plus grand bidonville illégal d’Europe. Très proche de son grand-père, il va devoir faire un choix alors que des démolisseurs chamboulent le quotidien de toute sa famille. Certains choisissent de partir en ville mais son grand-père, lui, refuse de quitter leurs terres. Toni va devoir se décider : s’élancer vers un avenir incertain ou s’accrocher au monde de son enfance.
Présenté à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2025, Ciudad sin sueño séduit par sa puissance, sa poésie et son authenticité. Pour un premier long métrage, le réalisateur Guillermo Galoe s’en sort à merveille. Les spectateurs d’AlloCiné sont emballés, avec la moyenne de 3,9 sur 5, tandis que la presse lui octroie la note de 3,7.
La femme qui en savait trop
La semaine dernière, vous avez peut-être raté la sortie de La femme qui en savait trop. Et c’est bien dommage ! Ce long métrage dresse le portrait d’une femme iranienne témoin d’un meurtre commis par une personnalité influente du gouvernement. Bien qu’elle le signale à la police, celle-ci refuse d’enquêter. Elle doit alors choisir entre céder aux pressions politiques ou risquer sa réputation et ses ressources pour obtenir justice.
La presse et les spectateurs d’AlloCiné sont unanimes : La femme qui en savait trop vaut le détour. Les critiques du film saluent un scénario passionnant et nécessaire porté par l’impressionnante Maryam Boubani.
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