Une horrible découverte. Une femme britannique qui avait disparu de son transat sur une plage de la ville grecque de Kavala le 1er août dernier a été retrouvée morte par la police, a révélé son mari au Daily Mail.

Michele Bourda, 59 ans, avait soudainement disparu le mois dernier alors que son mari dormait à ses côtés sur la plage d’Ofrynio. Lorsque l’homme de 66 ans s’est réveillé, il s’est mis à chercher sa femme dont les affaires étaient restées sur le transat, mais elle était introuvable.

Très inquiet, Chris a rapidement alerté les policiers qu’il a qualifiés d’« inutiles » pour ne pas avoir mené les moindres recherches en mer avant la tombée de la nuit. Un peu plus d’un mois plus tard, les autorités grecques ont localisé les restes de sa femme sur la petite île de Fidonisi, à quelques dizaines de kilomètres de la plage.

« Malheureusement, je m’y attendais », a-t-il déclaré au Daily Mail. Les policiers sont « sûrs à 99 % » qu’il s’agit de sa femme, qui a été identifiée grâce au maillot de bain qu’elle portait le jour de sa disparition. Chris a déclaré que son corps avait été retrouvé sans tête, à moitié nu et partiellement dévoré par des poissons.

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ÉcouterLa police pensait qu’elle avait fui avec un inconnu

Dévasté, le sexagénaire en veut aux autorités grecques pour leur manque de compétence. « Ils ont prétendu qu’elle avait disparu avec un inconnu. (…) Mais je savais que ce n’était pas le cas. Elle ne serait pas partie sans son argent, ses lunettes et ses médicaments », déplore-t-il.

L’homme originaire de Glasgow raconte qu’au moment de la disparition, la police lui a indiqué qu’il n’y avait aucun signe de noyade.

Pendant plusieurs semaines, Chris mari a cherché sa femme avec qui il était marié depuis 36 ans et regrette de ne pas avoir été traité sérieusement par les autorités et les habitants de la région.

Le pharmacien de profession précise que sa femme avait des problèmes psychologiques, et qu’il l’a fait savoir aux autorités grecques. Elle avait déjà disparu lorsqu’ils vivaient à Londres pendant une crise de dépression suite à un licenciement, mais la police était parvenue à la retrouver.

Michele Bourda était de nouveau tombée malade en février dernier, mais elle était en voie de guérison avait le moral au beau fixe, selon son mari. « Toute la nuit précédente, elle m’avait tenu la main et il est impossible de penser que quelque chose n’allait pas ou qu’une chose pareille pourrait se produire », regrette le sexagénaire en deuil.