Selon nos informations, la plainte pour diffamation déposée par le député UDR (Union des droites pour la République) Bernard Chaix visant Christian Estrosi va être étendue à d’autres élus de la majorité municipale niçoise. À tous ceux qui ont partagé la publication de Christian Estrosi sur leurs réseaux sociaux.
Le matin même de la découverte des tags calomnieux sur la devanture du magasin « Chaix décoration » situé en plein centre-ville, le maire de Nice avait relayé l’information sur son compte X, évoquant « des affaires judiciaires » touchant la famille du député proche d’Éric Ciotti et avait posté la photo des tags, lisibles, avant de rectifier ses propos.
L’erreur d’un collaborateur?
Dans l’entourage du maire de Nice, on précise que le premier tweet était en fait « une erreur ». Une erreur dont il ne serait, en plus, pas à l’origine. « C’est un collaborateur qui a d’ailleurs été sanctionné », a décrypté sur BFM TV Nice Côte d’Azur, Anthony Borré, son premier adjoint. Qui a concédé « une maladresse (…) corrigée dans la minute. Il ne faut pas monter cette affaire en épingle. Les menaces contre les élus sont graves et Christian Estrosi a apporté son plein et entier soutien à Bernard Chaix. » Une version que confirme l’entourage du maire selon lequel celui-ci était « furieux ». En attendant, la version corrigée du post contient toujours la photo des tags injurieux.