Lors de sa rentrée politique, jeudi, Pierre Hurmic, a déclaré vouloir tenir Bordeaux «hors du chaos politique» national et international.

Le maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic, a fait sa rentrée politique jeudi. L’écologiste, qui avait créé la surprise en prenant le fief d’Alain Juppé à la droite en 2020, n’a toujours pas confirmé s’il briguerait un nouveau mandat en mars prochain. Toutefois, il indique «avoir pris sa décision» et être déterminé à se battre pour tenir Bordeaux «à l’écart du chaos».

C’est ainsi qu’il a commencé son discours par une critique envers les «dirigeants des grandes puissances qui jettent le monde dans la course à l’armement» alors que «la maison brûle» et que «l’humanité devrait faire front commun pour l’avenir des enfants».


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«Agir à Bordeaux plutôt que discourir à Paris»

Engagé dans la lutte contre le dérèglement climatique, «le maire de Bordeaux et du bordeaux » a rappelé la primauté des collectivités territoriales pour «suppléer les carences d’un État défaillant» à l’heure où l’instabilité gouvernementale plonge la France dans le «chaos politique». «C’est à nous qu’il incombe d’agir, au moment même où nos moyens d’action sont menacés par l’incertitude qui pèse sur le budget du pays», a insisté le premier magistrat de la ville. Avant de préciser : «Je crois dur comme fer qu’en changeant nos villes nous pouvons changer le monde. J’y crois encore plus au moment où la politique nationale, dont je me tiens volontairement à l’écart en préférant faire à Bordeaux que discourir à Paris, est atteint d’un grave et inquiétant discrédit».

De son côté, l’opposition s’organise pour ravir la ville aux écologistes. Quelques heures auparavant, la conseillère municipale Alexandra Siarri a annoncé renoncer à sa candidature pour soutenir le député Thomas Cazenave, qui souhaite réunir derrière son nom la droite et le centre.