Alors que la F1 entame son cinquième rendez-vous de la saison, pour le Grand Prix d’Arabie saoudite, Ferrari, elle, continue sa remontée vers les avant-postes. La semaine dernière, la Scuderia a introduit un nouveau plancher, toujours dans le but d’améliorer les performances de la SF-25, un peu en retrait de ses concurrentes, notamment en qualifications. Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont finalement décroché une quatrième et une cinquième places prometteuses lors de la course à Sakhir.
Néanmoins, à Bahreïn, Leclerc avait mentionné le fait que le plein impact du plancher ne pourrait être remarqué. À la question de savoir si le plancher sera plus utile cette semaine, le Monégasque a répondu : « Il devrait l’être. Avec le tracé de [Djeddah], je pense que nous devrions faire un petit pas en avant, un peu plus qu’à Bahreïn, ce qui est positif, mais nous devons encore le confirmer. Mais je pense que les chiffres que nous attendions de cette mise à niveau à Bahreïn sont ceux que nous avons vus et oui, si l’on considère qu’ils sont bons, je pense que nous en bénéficierons un peu plus sur ce circuit. »
« Je pense que, dans l’ensemble, l’adhérence a été grandement améliorée dans des virages spécifiques, les phases de virage en particulier, desquelles nous devrions bénéficier un peu plus sur un circuit comme celui-ci. Mais en termes d’équilibre dans les virages, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un changement très significatif. »
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Leclerc est toujours conscient de l’écart qui sépare Ferrari des leaders du championnat, estimant que l’équipe italienne se situe entre la troisième et la quatrième force du plateau : « Je pense que nous sommes à deux ou trois dixièmes de [McLaren]. Comme Mercedes, peut-être qu’ils sont légèrement en avance, et Red Bull a été un peu plus irrégulier cette année. Il est donc un peu plus difficile de se faire une idée claire de leur niveau. »
Les craintes d’une énième saison manquée pour Ferrari ?
Charles Leclerc, Ferrari
Photo de: Sam Bagnall / Motorsport Images
Interrogé sur ses craintes que cette saison se transforme en une énième occasion manquée pour Ferrari et que l’équipe se concentre sur le développement de 2026 dès les prochains mois, Leclerc a répondu : « Pour que ce soit une occasion manquée, il faut qu’il y ait une occasion à un moment donné. Mais pour l’instant, nous n’avons pas été au niveau que nous souhaitions depuis le début de la saison. La saison est encore longue, il ne faut pas baisser les bras et nous allons nous battre jusqu’au bout. »
« Nous disons souvent, ‘oh mais, passons tout de suite à la voiture de l’année prochaine’. Je pense que ce genre de choses se met de plus en plus en parallèle avec les nouvelles structures de la Formule 1, donc je ne pense pas que l’on puisse être extrême dans un sens ou dans l’autre. Cela ne veut pas dire que nous nous concentrons uniquement sur cette saison, en oubliant la saison prochaine ou vice-versa. »
« Je pense que nous essayons de tirer le meilleur des deux mondes et nous verrons où cela nous mènera. Ensuite, bien sûr, dès que nos chances au championnat de cette année ne seront plus possibles, il sera probablement judicieux de se concentrer pleinement sur 2026. »
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Téha Courbon
Formule 1
Charles Leclerc
Ferrari
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